Raafat Hamdouna responsable du Centre d’études sur les prisonniers a confirmé que le Mouvement national des prisonniers palestiniens était prêt à reprendre toutes les formes de combats au cas où l’administration du service pénitentiaire israélien retarderait la mise en œuvre de ce qui avait été convenu et mettait fin à la grève de la faim illimitée.
Dans un communiqué de presse dont notre CPI a reçu une copie samedi Hamdouna a indiqué qu’il y avait environ 5 700 prisonniers dans des conditions intolérables. Les dispositifs de brouillage étaient conservés les visites bloquées et les appels téléphoniques interdis en plus de la politique d’isolement cellulaire augmentation des arrestations administratives poursuite des inspections prévention des études universitaires et du baccalauréat et autres actions répressives.
Hamdouna a ajouté qu’environ 26% des prisonniers souffrent de diverses maladies dues aux conditions de détention difficiles aux mauvais traitements et à la malnutrition et qu’ils ne reçoivent pas tous les soins nécessaires y compris environ 10% des maladies chroniques et nécessitent une intervention chirurgicale et un suivi médical ».
Il a souligné que chaque personne emprisonnée était soumise à diverses formes de torture psychologique et physique sans exception notant que l’État occupant arrêtait environ 500 prisonniers administratifs sans inculpation ni jugement leur imposant un dossier secret que ni le détenu ni son avocat ne pourraient le consulter. Le renouvellement des détentions administratives à maintes reprises.
Il a expliqué qu’il y avait environ 47 prisonniers dans la prison de Damoon où l’État d’Israël commettant à leur encontre des dizaines de violations telles que privation d’enfants la négligence médicale et des formes de punition; les amendes l’isolement et la violence la détention dans des lieux qui ne leur conviennent pas.
Hamdouna a mis en lumière la question des 250 enfants en prison victimes d’infractions flagrantes et contraires à toutes les conventions internationales garantissant leur protection ainsi que leurs droits physiques psychologiques et éducatifs ainsi que leurs contacts avec leur famille pendant la détention.
Il a appelé à la fin de la politique d’isolement cellulaire qui est la peine la plus sévère infligée par l’administration aux prisonniers: le prisonnier est maintenu en isolement cellulaire pendant de longues périodes sans pouvoir rencontrer les prisonniers et sans contact avec le monde extérieur.
Hamdouna a également appelé les médias les organisations de défense des droits de l’homme et les organisations locales arabes et internationales à dénoncer les violations de l’occupation contre les prisonniers et à les inciter à les arrêter et à poursuivre en justice les responsables de l’administration pénitentiaire et les autorités de sécurité israéliennes pour leurs violations des conventions internationales et des droits de l’homme.
