Les forces d’occupation israéliennes ont arrêté environ 800 palestiniens au cours de la campagne électorale israélienne de 2019 qui s’est déroulée du 22 février au 9 avril 2019.
Dans un rapport la Commission palestinienne pour les prisonniers (PCHR) a déclaré que l’arrestation de ce nombre de citoyens palestiniens constituait une nouvelle escalade grave dans le contexte des campagnes des partis israéliens et de leurs dirigeants extrémistes pour mobiliser la haine et les représailles contre les Palestiniens en les harcelant sur une base quotidienne et en profitant des douleurs et souffrances des prisonniers palestiniens dans la propagande discriminatoire de leur campagne électorale.
La Commission a mis en lumière les scènes de l’attaque israélienne contre les prisonniers dans les camps de détention et les mesures prises par les autorités d’occupation israéliennes pendant la campagne électorale israélienne à leur encontre.
Les autorités d’occupation ont également poursuivi la politique de mise à mort lente de prisonniers malades et blessés détenus dans divers centres de détention en particulier à l’encontre des 13 prisonniers de Ramleh.
Des plaintes douloureuses concernant les mauvaises conditions de vie de 49 femmes détenues se poursuivent à la prison de Damon en raison d’une prison délabrée de l’absence des éléments vitaux et d’une humidité élevée.
Au cours de la campagne électorale israélienne les tribunaux militaires d’occupation ont infligé des peines de prison fermes à un certain nombre d’enfants emprisonnés dans le camp de détention d’Ofer près de Ramallah et de lourdes amendes d’un montant supérieur à 102 000 shekels.
