Les Etats-Unis d’Amérique ont annoncé lundi la fusion de leur consulat à Jérusalem occupée chargé de remplir les fonctions de l’ambassade auprès de l’Autorité palestinienne (AP) avec sa nouvelle ambassade dans la ville sainte ce qui constitue « un dernier clou dans le processus de paix ».
Le porte-parole du département d’Etat américain Robert Palladino a déclaré que la décision annoncée par le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo en octobre « n’indique pas un changement de la politique américaine vis-à-vis de Jérusalem ou de la Cisjordanie et de la bande de Gaza » selon ses allégations.
Dans le cadre du processus de fusion le poste de consul général des États-Unis sera supprimé. Karen Sasahara actuellement en poste sera transférée à un autre endroit.
Le secrétaire américain au Comité exécutif de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) Saeb Erekat a déclaré: « C’est le dernier clou du rôle des États-Unis dans le processus de paix. »
Erekat a déclaré que le consulat travaillait depuis 175 ans à Jérusalem et que sa fermeture n’a rien à voir avec la performance mais avec une idéologie fanatique qui refuse d’accorder au peuple palestinien le droit à l’autodétermination.
L’AP a suspendu ses contacts diplomatiques avec l’administration américaine après la décision de transférer l’ambassade à Jérusalem occupée l’année dernière et a boycotté les efforts des États-Unis visant à formuler un plan de paix « israélo-palestinien » dans le cadre du prétendu « accord du siècle »