Des bulldozers de l’occupation israélienne ont démoli mardi après-midi trois maisons dans le quartier de Ras Amoud dans la ville de Silwan dans la ville occupée de Jérusalem occupée.
Selon l’agende de presse Safa les bulldozers de l’occupation ont démoli deux maisons et un entrepôt appartenant aux martyrs Jamal Yahya Adkidak et de son fils Mamoun sans les prévenir sous prétexte du manque de permis de construction.
Il a déclaré avoir été surpris par la démolition après avoir reçu un appel des voisins et dès son arrivée les forces d’occupation israéliennes l’ont empêché de s’approcher de l’endroit.
Il a ajouté qu’il avait construit les maisons il y a six mois et qu’il avait reçu un avis de démolition. Après s’être rendu à la mairie de Jérusalem l’avocat avait conclu un accord il y a trois semaines visant à démolir une partie des deux maisons en attente d’organiser le terrain dans le quartier.
« Une des maisons est en construction et la seconde est prête à être habitée » a-t-il déclaré.
La superficie des deux maisons – selon l’agence « Mouhjat al-Qods »- est de 180 mètres carrés et la zone d’entrepôt de 60 mètres carrés.
Il a ajouté que les bulldozers avaient détruit l’entrepôt avec l’équipement sans leur permettre de l’enlever.
En 2000 la municipalité de Jérusalem a démoli une maison de Jamal Adkidak malgré sa demande d’autorisation présentée à la mairie de l’occupation depuis 1994. Mais après avoir été en mesure de remplir toutes les conditions sa demande a été rejetée.
En outre les bulldozers des autorités d’occupation israéliennes ont démoli aujourd’hui sans préavis une maison appartenant à Feryal Ja’abis dans le quartier de Ras Al Amoud à Silwan.
Feryal veuve et mère de cinq enfants vit avec son neveu et son enfant.
La zone de la maison de Ja’bais est de 100 mètres carrés et se compose de 4 chambres salon cuisine et salle de bains.
Les forces d’occupation et leur municipalité à Jérusalem occupée continuent de harceler les habitants de Jérusalem dans la vieille ville par le biais de démolitions en cours sous le prétexte de construire sans permis.
