Le ministère palestinien de la Santé dans la bande de Gaza a mis en garde contre une catastrophe humanitaire et sanitaire sans précédent dans la bande de Gaza à la suite de la fermeture de 6 hôpitaux supplémentaires comprenant des services spécialisés représentant le système de santé.
« Pour la première fois depuis l’imposition du siège israélien injuste et inhumain sur la bande de Gaza nous n’avons pas pu redoubler les efforts pour permettre à ces générateurs de fonctionner pendant des heures supplémentaires » a déclaré le directeur de l’hôpital pour enfants cancéreux de Gaza Mohammed Abu Salmiyeh lors d’une conférence de presse.
Il a ajouté que « les discussions sur la cessation des hôpitaux; de Rantisi l’hôpital Nasr pour enfants l’hôpital ophtalmologique l’hôpital psychiatrique et l’hôpital Abu Youssef Najjar après la cessation des services de l’hôpital Beit Hanoun témoignent de la gravité de la crise et du fait que les services de santé sont devenus une préoccupation majeure pour le désastre général ».
« Avec les lectures quotidiennes et les rapports de terrain du personnel technique et administratif qui indiquent que les réservoirs de carburant dans les hôpitaux représentent moins de 17% des quantités restantes de carburant en raison du besoin sans précédent d’électricité avec des heures de coupure de plus en plus longues » a-t-il déclaré.
Il a expliqué que cela signifiait que les mesures d’austérité prises par le ministère étaient dans leurs derniers moments.
Le ministère de la Santé a lancé un appel urgent à la conscience vivante et à toutes les parties concernées à la nécessité de sortir de l’état de silence appliqué et imprévisible avec de réelles avancées et des mesures sérieuses pour sortir de la crise et protéger les droits de traitement des patients.
Il y a quelques jours le ministère a averti que certains établissements et services de santé seraient arrêtés dans quelques jours en raison de la grave crise du carburant.
Le ministère souffre de plusieurs crises en raison de l’incapacité du gouvernement de consensus de Ramallah d’assumer ses responsabilités dans la bande de Gaza et en raison du siège imposé par Israël il y a plus de 12 ans.
Selon le ministère les hôpitaux de Gaza ont besoin de 450 000 litres de carburant par mois pour faire fonctionner des générateurs en cas de coupure de courant de 8 à 12 heures par jour.
