Des dizaines de pêcheurs et d’agriculteurs palestiniens de la bande de Gaza ont participé lundi à une marche de protestation réclamant la fin de la division palestinienne.
« Le peuple veut mettre fin à la division » ont déclaré les participants à la marche organisée par l’Union des comités de travail agricole et le Mouvement des paysans palestiniens (non gouvernemental) devant le siège du Conseil législatif à Gaza.
En hissant le drapeau palestinien les participants ont tenu des banderoles sur lesquelles étaient inscrits: « La division est honteuse des deux côtés de la division » et « Fatah et Hamas dites-nous combien de temps durera cette division? »
Zakaria Bakr coordonnateur des comités des pêcheurs de la Fédération des comités de travail agricole a déclaré que la manifestation appelait à « la fin de la division qui a détruit la vie des Palestiniens sous tous ses aspects ».
Bakr a ajouté à l’agence anatolienne: « Nous soulignons la nécessité de mettre fin à la division palestinienne afin de prendre la parole devant la communauté internationale avec un discours unifié appelant à la levée du siège et à la fin de l’occupation ».
Il a souligné que « les activités qui refusent la poursuite de la division palestinienne et exigent la levée du siège se poursuivront jusqu’à la réalisation de la réconciliation et une vie meilleure à Gaza ».
« Nous voulons aussi que cette marche envoie un message à la communauté internationale sur la nécessité de fournir une protection internationale aux agriculteurs et aux pêcheurs dans le cadre de leur travail quotidien face aux violations israéliennes » ont-ils poursuivi.
Bakr a appelé la communauté internationale à « lever le siège inhumain et injuste imposé par l’occupation israélienne sur la population de la bande de Gaza depuis 12 ans » soulignant qu’il avait détruit « la vie quotidienne l’éducation et le tissu social du peuple palestinien ».
Selon des rapports d’institutions internationales 80% de la population de la bande de Gaza dépend désormais de l’aide internationale pour vivre en raison de la pauvreté et du chômage et 40% d’entre eux sont encore sous le seuil de pauvreté.
