L’Irlande est devenu le deuxième pays européen en une semaine à dire qu’il reconnaîtrait un État palestinien si les négociations de paix avec les occupants israéliens devaient rester dans l’impasse.
Lors d’une conférence de presse qui a eu lieu samedi à Dublin aux côtés de son homologue de l’Autorité palestinienne (AP) Riyad al-Malki le ministre irlandais des Affaires étrangères a indiqué que son pays avait prévu de reconnaître un État palestinien dans le cadre d’un accord de paix entre Palestiniens et occupants israéliens mais que l’absence de toute avancée dans les pourparlers signifiait que « nous aurons peut-être à oublier la seconde partie du plan » selon le journal « Irish Times ».
Coveney a suggéré que l’Irlande pourrait ne pas être la seule nation européenne à prendre une telle initiative.
« Nous avons fait le choix de ne pas reconnaître officiellement encore l’Etat de Palestine » aurait-il dit « mais si cette impuissance perdure en termes de dialogue nous serons forcés de revoir ce choix pour des raisons manifestes comme cela sera le cas également je le pense d’un grand nombre d’autres pays en Europe « .
Ces commentaires sont survenus seulement trois jours après que le ministre espagnol des Affaires étrangères Josep Borrell a confirmé que l’Espagne poussait l’Union européenne à reconnaître un État de Palestine. Des informations antérieures avaient laissé entendre que Madrid reconnaîtrait un État palestinien indépendamment de la position adoptée par le bloc.
La veille vendredi après une rencontre avec le président français Emmanuel Macron à Paris le président de l’AP Mahmoud Abbas avait expliqué que la France elle aussi étudiait de plus en plus la possibilité de reconnaître un État palestinien.
« Les Français se préoccupent très certainement beaucoup par cette question » avait confié Abbas aux journalistes. « Ils l’examinent de plus en plus. Ils estiment que c’est l’une des questions les plus importantes sur laquelle concentrer leur attention ».