Un enfant palestinien a été tué et des dizaines ont été blessés lors d’affrontements avec les forces d’occupation israéliennes dans le camp de réfugiés de Dheisheh dans le sud de la Cisjordanie occupée.
Une source médicale a rapporté que l’enfant Arkan Thaer Mazhar (15 ans) a été tué et des dizaines d’autres ont été blessés après que les forces d’occupation ont tiré des balles réelles et du gaz lacrymogène lors de leur invasion du camp de Dheisheh.
Des témoins oculaires ont souligné que les violents affrontements ont éclaté après que les troupes d’occupation ont pris d’assaut le camp aujourd’hui à l’aube au milieu des bombes incendiaires et de gaz ce qui a blessé l’enfant Mazhar qui a été transféré à l’hôpital Al-Hussein où il a été officiellement déclaré mort tandis que d’autres ont été différemment blessés.
Une source locale a déclaré que les forces d’occupation israéliennes avaient lancé un raid dans le camp au cours duquel ils avaient arrêté deux jeunes hommes Muhammad Adnan Abou Ayyash et Jamal al-Sarawi.
Des dizaines de citoyens ont organisé une marche spontanée vers la maison du martyr dans le camp de réfugiés de Dheisheh au milieu de chants condamnant les crimes de l’armée d’occupation.
Ailleurs dans la bande de Gaza un jeune homme a succombé tôt lundi à ses graves blessurs subies dans la grande marche du retour il y a plusieurs semaines à l’est de Khan Younis à la frontière orientale de l’enclave assiégée.
Notre correspondant a révélé que le jeune homme Karam Ibrahim Arafat (26 ans) l’un des habitants de Abasan à l’est de Khan Younis est mort aujourd’hui à l’aube à l’hôpital européen de Gaza à Khan Younis succombant à sa grave blessure après qu’un soldat israélien lui a tiré dans la tête avec une cartouche de gaz lacrymogène au cours de sa participation à la marche du retour à l’est de Khaza’a le 8 Juin 2018.
155 manifestants pacifiques palestiniens ont été tués depuis le lancement de la Grande marche du Retour le 30 mars dernier exigeant l’application des conventions des Nations Unies concernant le droit au retour des réfugiés palestiniens à leurs foyers d’où ils ont été expulsés par la force des gangs sionistes en 1948.