Le Mouvement de résistance islamique du Hamas a salué vendredi la décision du Conseil des droits de l’homme des Nations unies d’envoyer une commission d’enquêteurs internationaux sur les crimes de guerre israéliens et la violence contre la bande de Gaza ces derniers jours.
Le Hamas a fait l’éloge dans un communiqué aujourd’hui des positions de tous les États membres qui ont voté en faveur de cette résolution à leur tête celle du prince Zeid ben Raad Al-Hussein le Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme qui critique fortement les autorités d’occupation israéliennes.
Le Hamas considère que cette résolution et ces positions sont une étape importante sur la voie de la dénonciation des agissements de l’occupation et pour transmettre l’ampleur de l’injustice infligée au peuple palestinien et poursuivre les violations et les crimes israéliens continus.
Le Hamas a demandé à la communauté et aux institutions internationales ainsi qu’à la Cour pénale internationale de tenir l’entité sioniste responsable de ces crimes et violations et de se dresser à nouveau à côté du peuple palestinien opprimé.
Avec 29 voix pour deux contre et 14 abstentions le Conseil a adopté une résolution appelant à « envoyer de toute urgence une commission internationale indépendante » pour enquêter sur les violations et le massacre commis par les soldats israéliens contre les manifestants palestiniens pacifiques sur la frontière de la bande de Gaza lors de la Grande marche du retour depuis le 30 mars dernier.
Cela correspond au sommet de l’Organisation de la coopération islamique qui s’est tenu vendredi à Istanbul en Turquie pour discuter des développements à Jérusalem après le transfert de l’ambassade américaine en Israël de Tel-Aviv et le massacre du « million de retour » dans la bande de Gaza.
Lundi l’armée d’occupation israélienne a commis un massacre de manifestants pacifiques dans la « marche du retour » à la frontière de la bande de Gaza au cours de laquelle 62 Palestiniens ont été tués et 3188 ont été blessés avec des balles réelles et en caoutchouc et des gaz lacrymogènes.
