L’AP a fustigé vendredi l’adoption de la loi « Taylor Force Act » qui vise à réduire les subventions versées par les Etats-Unis à l’Autorité palestinienne (AP) sous prétexte d’interdire d’allouer ces sommes d’argent aux prisonniers palestiniens.
La « pression ne fonctionne pas » a critiqué l’ambassadeur palestinien à Washington Husam Zomlot cité par le « Jerusalem Post » estimant par ailleurs que cette mesure « nuit gravement aux perspectives de paix au Moyen-Orient ».
La loi punit l’AP qui se trouve être la seule instance engagée à la paix et à la non-violence et porte préjudice aux relations bilatérales américano-palestiniennes ainsi qu’à des décennies d’investissements des Etats-Unis dans la solution à deux Etats » a estimé Zomlot.
« Le Taylor Force Act incarne l’effort le plus récent de cette tendance à adopter des lois qui visent délibérément à nuire au peuple palestinien et qui dure depuis 30 ans » a-t-il poursuivi tout en accusant le Congrès américain de « partialité flagrante ».
Pour sa part le porte-parole du gouvernement palestinien Youssef al-Mahmoud a affirmé que les Etats-Unis auraient dû appeler à « mettre fin à l’occupation et à la souffrance du peuple palestinien » ont cité les médias israéliens.
« Les martyrs et les prisonniers sont aux yeux de notre peuple des symboles sacrés de la liberté de la lutte et de l’opposition à l’humiliation et à la reddition » a-t-il ajouté.
La loi « Taylor Force Act » nommée en l’honneur de l’officier de l’armée américaine tué par un Palestinien lors d’une attaque au couteau alors qu’il était en entité sioniste (Israël) en mars 2016 a été présenté en quelques mois après l’attentat par des sénateurs républicains dont Lindsey Graham et Bob Corker.
