Les médias israéliens ont déclaré mercredi que les avions de guerre de l’occupation israélienne avaient bombardé en 2007 une installation militaire à l’est de la Syrie soupçonnée d’avoir été un réacteur nucléaire secrètement développé par le régime syrien.
Les médias hébreu ont rapporté que 8 avions de type F-15 et F-16 et un avion de guerre électronique ont largué 17 tonnes d’explosifs sur l’installation et l’ont détruite.
11 ans plus tard l’armée d’occupation israélienne a admis avoir bombardé le réacteur nucléaire syrien.
C’est la première fois que l’armée d’occupation reconnaît sa responsabilité directe de bombarder l’installation 11 ans après l’événement.
Bien que les médias étrangers et les politiciens internationaux aient rapporté à l’époque la responsabilité de l’occupation israélienne pour le bombardement ils sont restés silencieux jusqu’à présent sur cette attaque.
L’annonce d’aujourd’hui d’une «opération-Out-of-the-box» est survenue après la fin d’un ordre militaire de plus de 10 ans en vertu duquel tout fonctionnaire israélien est interdit de parler de l’opération.
Cet aveu a été suivi de la publication des documents déclassifiés récemment y compris des photographies et un enregistrement vidéo depuis le cockpit d’un avion pour un moment où l’installation d’al-Kubar a été détruite dans le désert près de Deir al-Zour sur plus de 480 kilomètres à l’intérieur de la Syrie.
Selon le communiqué de l’armée israélienne: « Des efforts de renseignement réussis ont commencé activement à la fin de 2004 y compris une coopération avec des organismes de sécurité incluant des informations critiques ont conduit à une frappe aérienne de précision. »
L’armée s’est préparée à frapper le réacteur avec précision et qualité en plus de préparer des scénarios probables de détérioration et de l’escalade de la sécurité.
Selon les déclarations du porte-parole de l’armée d’occupation la nuit du 5 au 6 Septembre 2007 un raid aérien sur la zone d’al-Kubar dans le gouvernorat de Deir Zour syrien a conduit à la destruction d’une installation dans le désert. Les États-Unis ont dit plus tard qu’elle contenait un réacteur nucléaire construit par le régime syrien en secret avec l’aide de la Corée du Nord dans une accusation niée par Damas affirmant que l’installation ciblée n’était qu’une base militaire abandonnée.
Gadi Eisenkot chef d’état-major de l’armée d’occupation a commenté dans le communiqué publié mercredi: « Le message de l’attaque sur le réacteur nucléaire en 2007 est que l’Etat d’Israël ne permettra pas la construction de capacités qui menacent son existence ».
Le moment de permettre la publication de la responsabilité d’Israël sur le ciblage de l’installation suscite beaucoup de questions surtout qu’il intervient suite à des menaces répétées ces derniers mois exigeant des mesures strictes sur le programme nucléaire de l’Iran.