Le mouvement de la résistance palestinienne Hamas a refusé les accusations « pré-établies » de la présidence palestinienne suite à l’attentat qui a visé ce matin le chef du gouvernement palestinien Rami al-Hamdallah dans la bande de Gaza.
Hamas a assuré que cet attentat est un « crime » et une tentative dont les auteurs ne cherchent qu’à toucher à la sécurité de la bande de Gaza et à nuire aux efforts de la réconciliation et de l’union nationale.
Le porte-parole du Hamas Faouzi Barhoum a déclaré que son mouvement dénonce ce crime qui n’est qu’une nouvelle épisode qui s’ajoute à toutes les tentatives visant la sécurité de Gaza menées par les mêmes mains qui ont assassiné le martyr Mazen al-Fuqha et qui ont tenté d’assassiner le colonel Taoufik abu-Naim.
Barhoum a ajouté que les déclarations de la présidence palestinienne sont refusées et convergent avec les intérêts des auteurs de l’attentat. Il a toutefois appelé le ministère de l’intérieur à ouvrir immédiatement une enquête pour préciser les circonstances de l’attentat et traîner devant la justice les accusés éventuels.
Rappelons qu’un attentat a visé ce matin le cortège du chef du gouvernement palestinien al-Hamdallah après son passage par le passage de Beit Hanoun pour effectuer une visite à la bande de Gaza. L’attentat n’a pas fait de victime et le cortège a poursuivi son chemin sans changement dans l’ordre du jour de la visite.
