Dans un rapport publié dimanche le Centre Palestinien pour les Droits de l’Homme a déclaré que les Forces d’Occupation Israéliennes ont intensifié leurs attaques au cours du mois dernier dans la zone tampon à l’est de la bande de Gaza.
Le centre a documenté 47 violations israéliennes dans la zone tampon depuis janvier dont 31 dans les zones frontalières et 16 dans la zone maritime.
Les violations signalées comprennent 34 tirs sept attentats à la bombe trois incursions et trois arrestations.
Ces violations ont entraîné la mort de deux palestiniens dont un enfant et blessé 70 autres dont 13 enfants.
Le terme «zone tampon» en terre et en mer est utilisé pour les zones terrestres et maritimes déclarées unilatéralement et illégalement par les forces israéliennes comme des zones sans accès le long des frontières est et nord et dans la mer de la bande de Gaza.
En violation des dispositions du droit international humanitaire la population de la bande de Gaza se voit refuser l’accès à sa propriété dans la «zone tampon» alors que les pêcheurs sont empêchés de naviguer et de pêcher dans la «zone tampon» en mer.
La zone tampon varie de temps à autre selon les déclarations des forces israéliennes sans prendre en considération le droit international qui interdit tout changement dans les territoires occupés.
Selon les instructions des forces israéliennes la «zone tampon» s’étend sur une zone comprise entre 100 et 1 500 mètres dans certaines frontières terrestres de l’Est alors qu’elle se situe entre 3 et 9 miles marins dans la mer de Gaza.
Dans le même contexte le Centre al-Mizan pour les droits de l’homme a signalé 36 attaques israéliennes contre des pêcheurs palestiniens depuis le début de 2018.
Dix pêcheurs ont été arrêtés au cours de la période considérée tandis que cinq autres ont été blessés. Trois bateaux de pêche ont également été confisqués.
