Le Liban a déclaré mardi que le pays était prêt à agir au niveau régional et international pour empêcher « Israël » de construire un mur frontalier sujet de discorde entre les deux parties a indiqué Reuters.
Le président libanais Michel Aoun le Premier ministre Saad al-Hariri et le président du Parlement Nabih Berri ont discuté des menaces israéliennes et y ont vu … une menace directe pour la stabilité de la région a indiqué un communiqué.
Cette information intervient après que des responsables militaires libanais ont déclaré lundi à leurs homologues israéliens que le mur frontalier actuellement en construction à la frontière entre les deux pays viole la souveraineté du territoire libanais.
Les officiers libanais et israéliens se sont en effet entretenus au cours d’une réunion tripartite régulière présidée par les forces de maintien de la paix de l’ONU (FINUL) à Ras al-Naqoura près de la frontière disputée.
« La partie libanaise a passé en revue la question du mur que l’ennemi israélien a l’intention de construire » a indiqué un communiqué libanais ajoutant que cela confirme la position du gouvernement libanais rejetant la construction de ce mur car il viole la souveraineté du pays.
La déclaration de l’armée libanaise fait également référence à un autre différend avec l’occupation concernant les droits d’exploration des réserves de gaz naturel au large des côtes des deux pays. Le Liban a en effet lancé des appels d’offres pour des blocs dans la mer Méditerranée qui selon les occupants font partie de ses propres eaux territoriales.
« Le bloc se situe entièrement dans les eaux territoriales et économiques du Liban » a indiqué le communiqué libanais.