Le ministère palestinien de la Santé a mis en garde samedi contre une crise alarmante qui secoue le système de santé dans la bande de Gaza assiégée en raison de la pénurie de carburant qui alimente les hôpitaux.
Le porte-parole du ministère palestinien de la Santé Ashraf al-Qudrah a déclaré que la crise devrait s’aggraver sérieusement et affecter les traitements vitaux dans les hôpitaux de Gaza.
Al-Qudrah a exhorté toutes les autorités concernées à intervenir immédiatement et à tenter de résoudre la crise en mi-février.
Un peu plus tôt le ministère a déclaré qu’il avait adopté un «plan B» qui impliquait la redistribution des ressources vers des actifs sanitaires plus critiques.
Les autorités sanitaires de Gaza ont averti à plusieurs reprises de la possibilité de retarder des opérations chirurgicales ou de les annuler et d’effectuer des transferts inter hospitaliers si aucune mesure urgente n’est prise. Les patients atteints de maladies graves et ceux qui ont reçu un diagnostic d’insuffisance rénale risquent de perdre leur vie à la suite de la crise.
Les réserves de carburant du système de santé seront complètement épuisées d’ici mi-février et si aucune solution n’est trouvée les hôpitaux de Gaza seront obligés de fermer les services essentiels.
Ces dernières années les pénuries croissantes de carburant ont créé une véritable crise pour les hôpitaux de Gaza entraînant souvent la fermeture de services de santé vitaux laissant ainsi des milliers de patients sans accès à des traitements vitaux.
