L’Autorité des terres d’Israël interdit au public d’accéderà l’étude archéologique du village de Lifta situé dans les faubourgs deJérusalem afin d’affaiblir les oppositions à la création d’un nouveau quartiersur les ruines de ce village palestinien détruit depuis la Nakba en 1948.
Cette étude représente le sondage le plus complet sur Liftamais l’Autorité des terres d’Israël a fait annuler une conférence qui devait setenir jeudi afin d’examiner l’étude archéologique du site. Le but est dedissimuler les détails de cette étude du public afin d’exécuter un projet deconstruction d’un nouveau quartier selon ce qui a été écrit jeudi par lejournal Haaretz.
Cette étude a été réalisée par des archéologues israéliensde l’Autorité des antiquités suite à une requête déposée au tribunal par lesPalestiniens qui ont été déplacés du village. Ils exigent l’annulation duprojet de nouveau quartier sur les ruines de leur village.
Le site de Lifta n’a pas changé depuis que ses habitants l’ontquitté lors de leur exode en 1948. L’étude archéologique révèle la présence departies très anciennes et des cavités retrouvées sous terre qui étaient méconnuesjusque-là. De même qu’un système de routes et des installations archéologiquestrès anciens ont été découverts.
L’Autorité des terres d’Israëla exercé d’importantes pressions sur le département des antiquités afin d’effacercette enquête archéologique sans succès car il s’agit d’un « travailscientifique ». Néanmoins ce dernier a décidé de ne pas entrer dans uneconfrontation avec ladite Autorité et d’annuler la conférence.
