Le mouvement de résistance islamique Hamas a rejeté les conditions sionistes imposées à la réconciliation palestinienne et a promis de s’ingérer dans les affaires palestiniennes.
Ezzat Racheq membre du Bureau politique du Mouvement a écrit sur Twitter en réponse aux conditions israéliennes: « La réconciliation palestinienne révèle la peur de l’occupation qui essaye d’imposer des conditions à l’Autorité palestinienne qui doit lui répondre fermement par le succès de la réconciliation et l’unité du peuple palestinien ».
Le porte-parole du Hamas Fawzi Barhoum a déclaré que « les conditions sionistes sur la réconciliation sont une ingérence israélienne inacceptable dans les affaires palestiniennes nous y devons faire face par la réalisation de la réconciliation ».
De son côté le porte-parole officiel de la présidence Nabil Abu Rudeina a répondu aux conditions sionistes en confirmant que la réconciliation palestinienne est un haut intérêt national palestinien insistant sur le fait que la position du président Mahmoud Abbas est de l’accomplir et assurer les espoirs et les aspirations de l’unité et de l’indépendance de notre peuple.
Mercredi soir le cabinet des ministres israéliens des affaires politiques et de sécurité a fixé sept conditions pour l’approbation d’un gouvernement palestinien impliquant le Hamas
Selon un communiqué publié par Ofir Gendelman porte-parole du chef du gouvernement d’occupation les conditions sont les suivantes: la reconnaissance par le Hamas d’ Israël renoncer au terrorisme selon les termes du Quartet international désarmer le Hamas rendre les otages israéliens l’extension du contrôle de l’AP sur l’ensemble de l’enclave y compris les passages à niveau pour empêcher la contrebande la coopération avec l’AP pour lutter contre le Hamas en Cisjordanie et couper les relations entre le Hamas et l’Iran.
Les conditions stipulent également que le transfert de fonds et d’aide humanitaire à la bande de Gaza doit se faire uniquement par l’intermédiaire de l’AP et des organes spécialement créées à cet effet.
