Le siège militaire israélien imposé contre plus d’une dizaine de villes et villages palestiniens au nord-ouest de Jérusalem occupée a continué jeudi pour le troisième jour de suite. Le ministère des Affaires étrangères et des Expatriés a condamné le siège israélien et a déclaré qu’il affectait de façon critique la vie quotidienne de plus de 70 000 civils.
Israël a imposé un blocus sur les villes en représailles du meurtre d’un policier israélien et de deux hommes de sécurité par un Palestinien de Beit Surik l’une des 16 villes concernées par le siège de l’armée.
Les soldats israéliens ont maintenu leur présence aux points de contrôle mis en place aux entrées des villes interdisant aux personnes de moins de 35 ans de partir ou d’entrer dans la région. L’armée a également installé des portiques métalliques sur les routes menant à ces villes. Les résidents ont été forcés d’utiliser d’autres routes non pavées pour atteindre leur lieu de travail les établissements de santé et d’éducation.
Le ministère des Affaires étrangères a déclaré dans un communiqué que le siège israélien affecte tous les aspects de la vie dans les villes y compris la fermeture de plus de 50 écoles.
Le ministère a déclaré que les raids nocturnes de l’armée israélienne sur les villes terrorisent les enfants et la population civile non armée les décrivant comme une punition collective en violation du droit international et des droits fondamentaux de l’homme.
