Le ministre israélien de la sécurité publique Gilad Erdan a menacé mercredi de réduire la coopération entre l’Etat d’occupation et les responsables de l’ONU et de couper les fonds fournis par son Etat aux Nations-Unies si le Conseil des droits de l’homme décidait d’approuver la « liste noire » des entreprises sionistes opérant en Cisjordanie occupée Jérusalem-Est et dans le Golan.
« Il est temps d’être clair avec l’ONU sur le fait que si une liste noire des entreprises opérant en Cisjordanie occupée est publiée Israël cessera totalement son financement à l’ONU et réduira de manière significative l’entrée de ses représentants en Israël » a déclaré le ministre sur Twitter.
Il a menacé que toute organisation qui participe à la promotion du boycott contre les colons israéliens doit comprendre cela prétendant que la publication d’une telle liste reviendrait à rejoindre le BDS (Boycott Désinvestissement Sanctions jusqu’à Israël soit répondre aux exigences du droit international).
Ces menaces interviennent après des menaces similaires provenant de l’ambassadrice américaine à l’ONU Nikki Haley.
« Si vous publiez une liste contre les colonies nous allons revoir notre financement » a menacé plus tôt mercredi l’ambassadrice selon la chaîne israélienne « Channel 2 ».
Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU avait décidé en 2016 d’élaborer une « liste noire » des entreprises israéliennes et internationales opérant à Jérusalem-Est dans le Golan et en Cisjordanie occupée.
La semaine dernière l’administration américaine a annoncé qu’elle travaillait afin d’empêcher les Nations Unies de publier cette « liste noire » ce qui révèle significativement la partialité des Etats-Unis à l’occupation israélienne ce qui l’encourage pour commettre plus de crimes contre le peuple palestinien.