Un tribunal américain a annoncé jeudi la révocation de la citoyenneté américaine d’une femme palestinienne prétendant qu’elle est soupçonnée d’avoir joué un rôle dans deux attentats à Jérusalem occupée en 1969 et en raison de son expulsion vers la Jordanie.
Rasmea Odeh une femme palestinienne portant la citoyenneté américaine membre du FPLP (Front populaire pour la libération de la Palestine) avait émigré aux Etats-Unis en 1994 après avoir passé 10 ans dans une prison de l’entité sioniste pour des soupçons d’être impliquée dans deux attaques contre des cibles israéliennes.
La cour fédérale de Détroit a reconnu Rasmea Odeh coupable d’avoir omis de révéler son casier judiciaire lors de sa demande de citoyenneté américaine.
Libérée par les occupants en 1979 dans le cadre d’un échange de prisonniers avec le FPLP elle était arrivée aux Etats-Unis en 1995 et avait demandé la nationalité américaine à Détroit en 2004.
Elle avait affirmé que les autorités israéliennes l’avaient torturée pour obtenir des aveux et avait souffert de syndrome de stress post-traumatique lors de son interrogatoire à Détroit en vue d’obtenir la nationalité américaine.
En 2014 une cour fédérale de Détroit avait jugé Odeh coupable de mensonge en vue de l’obtention de la nationalité américaine et l’avait condamnée à 18 mois de prison.
Odeh a participé à la gestion du réseau d’actions arabe américain de Chicago alors qu’elle a été présentée en Avril dernier par l’organisation Jewish Voice for Peace (JVP) lors de son séminaire biannuel comme une organisatrice palestinienne profondément respectée.
Au cours de la conférence la directrice de l’organisation Rebecca Vilkomerson a expliqué le rôle clé de son organisation dans le succès du mouvement de boycott jusqu’à la réponse d’Israël au droit international (BDS) expliquant notamment les campagnes de boycott municipales qui ont contribué à faire en sorte que le BDS soit une force mondiale.
