La police d’occupation israélienne a interpellé lundi le milliardaire franco-israélien Beny Steinmetz ainsi que plusieurs hommes d’affaires dans une enquête internationale sur des faits de blanchiment d’argent a-t-on appris de source proche de l’enquête.
Les enquêteurs israéliens ont également interpellé dans le même coup de filet Tal Silberstein un conseiller du chancelier autrichien Christian Kern a rapporté le tabloïd autrichien Oesterreich. Cette information n’a pas été confirmée dans un premier temps de source indépendante.
Steinmetz héritier d’un groupe de diamantaires et cofondateur de Beny Steinmetz Group Ressources groupe de sociétés minières opérant à travers le monde est la 17e plus grosse fortune en Etat d’occupation avec une richesse évaluée à plus d’un milliard de dollars selon le classement du magazine Forbes.
La police israélienne a indiqué avoir interpellé lundi matin cinq personnes soupçonnées d’avoir monté de fausses transactions parmi lesquelles des opérations immobilières dans un pays étranger et d’avoir fabriqué et utilisé de faux documents pour transférer et blanchir de l’argent.
Une source proche de l’enquête a confirmé que M. Steinmetz figurait parmi les cinq personnes interpellées.
Les interpellations accompagnées de perquisitions aux domiciles et dans les bureaux de suspects s’inscrivent dans le cadre d’investigations internationales a dit la police sans plus de précisions.
Steinmetz est inculpé en Roumanie depuis mai 2016 pour constitution d’un groupe criminel organisé complicité de trafic d’influence et de blanchiment d’argent dans une affaire de restitution frauduleuse de propriétés ayant coûté à l’Etat roumain 145 millions d’euros. Le parquet national roumain a ordonné son renvoi devant un tribunal.
Le nom de Steinmetz apparaît dans une autre affaire de corruption et de blanchiment menée en coopération avec les polices américaine suisse et guinéenne contre la corruption de fonctionnaires étrangers et dans laquelle il a été entendu en décembre 2016 par les policiers israéliens.
Steinmetz et d’autres Israéliens vivant à l’étranger sont soupçonnés d’être mêlés à une affaire portant sur des pots de vin de plusieurs dizaines de millions de dollars donnés à des hauts fonctionnaires en Guinée en échange d’aide au développement de leurs affaires dans ce pays avait indiqué la police israélienne à l’époque.
