7 Rapporteurs spéciaux des Nations Unies ont appelé dans un communiqué toutes les parties concernées à résoudre d’une manière urgente la crise de l’électricité dans la bande de Gaza et arrêter la politique des punitions collectives pour des profits politiques.
L’Observatoire euro-méditerranéen des droits de l’Homme qui siège à Genève a salué le communiqué tout en insistant sur le devoir d’épargner les habitants civils des retombées négatives du conflit et des divergences politiques. L’Observatoire a considéré que le fait de tourner le dos à ce communiqué est une atteinte à toutes les conventions internationales et impose « une position onusienne commune envers les violations dangereuses qui visent les habitants de la bande de Gaza ».
Les 7 Rapporteurs onusiens ont assuré que la décision des autorités israéliennes de réduire à la demande de l’AP à Ramallah à 40% la quantité d’électricité consacrée à la bande de Gaza va provoquer une situation catastrophique. Les responsables onusiens ont rappelé Israël en tant que force d’occupation qu’elle doit assumer sa responsabilité et ses engagements envers le droit international et les droits de l’Homme.
La bande de Gaza qui vit un blocus total depuis plus de dix ans connait le taux de chômage le plus élevé dans le monde et une situation économique chaotique qui a augmenté le taux de pauvreté surtout dans un environnement dévasté sur le plan de l’infrastructure et des services les plus élémentaires comme l’eau l’électricité et la santé. Dans de telles conditions assurent les experts onusiens on ne peut s’attendre qu’à une catastrophe humanitaire imminente .
La catastrophe ne se limitera pas à la bande de Gaza surtout que 100 millions litres d’eaux usées et non traitées retrouvent quotidiennement les rivages de la mer méditerranéenne cela sans parler de la nappe d’eau déjà polluée.