Abdel Nasser Ferwana directeur de l’unité des études et de la documentation pour le comité des affaires des prisonniers a déclaré que la mort de la jeune captive Fatima Taqatqa âgée de 15 ans à l’hôpital sioniste de Shaarei Tzedek et qui a été détenue en dépit de sa blessure grave constitue un crime humanitaire qui ne doit pas rester impuni et appelle à la poursuite des auteurs et à les tenir responsables.
Dans un communiqué de presse dont notre CPI a reçu une copie il a confirmé que l’enfant Taqatqa de la ville de Beit Fajar au sud de Bethléem a été arrêtée le 15 Mars dernier après avoir été frappée par l’occupation israélienne à la jonction de la barrière d’ Etzion puis était tombée dans le coma.
» Malgré la gravité de son état de santé les autorités d’occupation l’ont gardée en détention ont refusé de la libérer et ne lui ont pas fourni les premiers soins de secours elle a succombé à sa grave blessure le 20 mai s’ajoutant aux 210 morts du mouvement captif » a-t-il assuré.
Ferwana a fait savoir que les autorités occupantes israéliennes continuent de violer le droit international et humanitaire par le ciblage des victimes palestiniennes particulièrement ces dernières années ce qui constitue une politique systématique de punition collective et brutale en utilisant la violence contre les innocents palestiniens.
Il a montré que les soldats israéliens ont délibérément tué les Palestiniens au lieu de les arrêter ou de les placer en garde à vue notamment pendant l’intifada actuelle depuis début octobre 2015 .
Enfin Ferwana a appelé les institutions compétentes et les organisations de défense des droits de l’homme et les médias à documenter les assassinats et la liquidation physique après l’arrestation et les tirs des forces d’occupation sur les détenus. Il exhorte à faire la lumière sur ces agissements de manière efficace pour mettre la pression sur la Cour pénale internationale afin qu’elle ouvre une enquête sur ces violations sionistes poursuive les auteurs et les juge en vertu du droit international et humanitaire.