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Gaza rend hommage à la Secrétaire exécutive de la CESAO Rima Khalaf

mercredi 22-mars-2017

Les militants palestiniens ont placé hier une bannière dans les rues de Gaza pour rendre honneur à la Secrétaire exécutive de la Commission économique et sociale des Nations Unies pour l’Asie occidentale (CESAO) Dr Rima Khalaf pour avoir refusé de succomber aux pressions d’annuler la dernière accusation contre Israël. 

«Je quitte la scène pour permettre à d’autres personnes de faire ce que ma conscience m’a empêchée de faire» est écrit sur la bannière.

Les factions palestiniennes ont salué Mme Rima Khalaf pour sa position courageuse à un moment où plusieurs prennent le parti d’Israël.

Une lettre de démission a été soumise par la Secrétaire Exécutive de la CESAO Rima Khalaf en réponse à la demande officielle du Secrétaire général des Nations Unies de retirer un rapport affirmant qu’Israël commet l’apartheid contre les Palestiniens.

« Je ne suis pas inconsciente des attaques et des menaces pernicieuses dont l’ONU et vous avez personnellement soufferts de la part des Etats membres puissants suite à la publication du rapport de la CESAO » la lettre de Mme Khalaf a été lue textuellement. « Il est normal que les criminels pressent et attaquent ceux qui prônent la cause de leurs victimes. Je ne peux pas me soumettre à de telles pressions ».

«Non parce que je suis une fonctionnaire internationale mais simplement parce que je suis un être humain digne je crois comme vous dans les valeurs universelles et les principes qui ont toujours été la force motrice du bien dans l’histoire de l’humanité et sur laquelle Notre organisation l’ONU est fondée » a ajouté Mme Khalaf.

« Je ne peux que m’appuyer sur les conclusions du rapport de la CESAO selon lesquelles Israël a établi un régime d’apartheid qui cherche à dominer un groupe racial sur un autre » poursuit la lettre. « La preuve fournie par ce rapport rédigé par des experts renommés est écrasante. Qu’il suffise de dire qu’aucun de ceux qui ont attaqué le rapport n’a eu un mot à dire sur son contenu. Je pense qu’il est de mon devoir de faire la lumière sur le fait juridiquement inadmissible et moralement indéfendable qu’un régime d’apartheid existe encore au 21e siècle plutôt que de supprimer les preuves ».

 

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