Des sources privées ont révélé au CPI que les autorités égyptiennes ont décidé de multiplier par dix les taxes de renouvellement des documents de voyage pour les Palestiniens résidant en Egypte.
Les 100 000 Palestiniens réfugiés sur les territoires égyptiens devront verser désormais 1700 livres au lieu de 150 et ce malgré la pauvreté et leurs conditions difficiles.
Maher Qandil le président de l’Organisation Internationale des Droits des Réfugiés Palestiniens a déclaré au CPI que cette augmentation intervient au moment où les Palestiniens représentent un constituant de la texture sociale égyptienne et ils ne reçoivent aucune aide ni de l’AP ni de l’UNRWA ni de la Ligue Arabe ni de l’OLP l’Egypte ajoute Qandil ne les traite pas en tant que « réfugiés » mais en tant que citoyens étrangers ayant le droit de rester ou de sortir librement et ce conformément à l’accord du Ligue Arabe à Casablanca.
Qandil a exhorté les autorités égyptiennes d’exclure les Palestiniens porteurs de documents de voyage égyptiens ou syriens de ces mesures.
Notons que les autorités jordaniennes et libanaises ont pris des décisions similaires ce qui augmente le fardeau sur les familles palestiniennes et leur complique la vie.
