Des sources britanniques ont dévoilé que l’adoption par la Knesset (parlement sioniste) de la loi qui interdit aux militants étrangers qui boycottent les marchandises sionistes et les produits des colonies d’entrer dans le pays est une réponse aux coûts économiques causé par le boycott à l’économie sioniste.
Le journal britannique Times a souligné aujourd’hui dans un rapport cité par la chaîne arabe BBC que les membres de la Knesset ont déclaré que le boycott des produits israéliens est un mouvement mondial qui cherche à exercer une pression économique sur les objectifs politiques d’Israël. Ainsi cette loi est nécessaire pour faire face à ces pressions.
Le document a ajouté: «La loi s’applique également sur les gens qui appellent au boycott des produits fabriqués par les colonies bien qu’elles soient considérées comme étant des installations illégales selon le droit international ».
Selon le document «de nombreuses organisations sont soumises à cette loi y compris l’organisation de Jewish Voices for Peace (une organisation aux États-Unis qui appelle à boycotter les produits des colonies) ».
Le journal a cité selon la directrice de l’organisation Rebecca Vilkomerson : «Mes ancêtres ont été enterrés en Israël et mon mari et mes enfants sont des citoyens israéliens. J’ai vécu plusieurs années en Israël et malgré cela cette nouvelle loi m’empêche d’y entrer ».
Le journal a souligné que «les campagnes de boycott coûtent des dizaines de millions de dollars par an à l’économie israélienne » ajoutant que le volume national de production annuelle sioniste est de 240 milliards de dollars.
La Knesset a ratifié avant-hier une loi qui empêche les partisans du boycott d’entrer en Israël.
