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Les prisonniers du Hamas : lisolement est inacceptable et sera confronté avec toutes nos capacités

lundi 23-janvier-2017

La direction du Comité des prisonniers du Hamas dans les prisons de l’occupation sioniste a confirmé le rejet total de la politique de l’isolement arbitraire en disant qu’il serait contesté par tous les moyens et aucun prisonnier isolé ne sera laissé face à la brutalité du bourreau geôlier sioniste.

La Commission a expliqué dans un communiqué dont notre CPI a reçu une copie lundi que la direction des services pénitentiaires continue ses crimes contre les prisonniers particulièrement le captif Bajs Nakhla (Abou Fares) de la prison d’Ofer dimanche 22 janvier 2017.

L’occupation a arrêté Bajs Nakhla en Mars 2016 en lui imposant une détention administrative qui a été renouvelée plus tard tout en arrêtant son fils libéré Maerouf Nakhla il y a quelques jours.

La Commission a souligné le rejet des politiques répressives oppressives et pénales de l’occupation israélienne notamment la politique de l’isolement en disant: « Nous allons faire tout ce qu’il faut pour arrêter cet autoritarisme criminel qui vise à tuer les prisonniers de façon lente dans les tombes de l’isolement ».

La politique d’isolement des prisonniers est la plus sévère des politiques de punition poursuivies par l’administration pénitentiaire laquelle a été suivie depuis 1967 avec pour objectif le meurtre lent physique et moral des prisonniers palestiniens. Cette politique est grave parce qu’elle garde le captif dans des cellules solitaires isolées du monde et du reste des prisonniers dans des conditions difficiles et pour une durée indéterminée qui peut être prolongée pendant de nombreuses années selon la Commission des affaires de prisonniers

Des rapports palestiniens officiels sur les droits de l’homme concernant la situation humanitaire dans les prisons de l’occupation ont montré que le nombre de détenus dans les prisons israéliennes s’élève à 7 000 dont 64 femmes parmi lesquelles 13 mineures. Environ 400 enfants sont incarcérés dans les prisons de Megiddo et d’Ofer en plus de 700 prisonniers administratifs. selon les dernières statistiques.

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