La Knesset de l’occupation israélienne a approuvé lundi en première lecture un projet de loi qui exonère la police et le service de sécurité au Shin Bet de l’obligation de d’enregistrer par la voix ou l’image les interrogatoires des «suspects pour terrorisme» par une majorité de 46 contre 15 voix.
Il convient de noter que le projet de loi annule un précédent décret qui oblige les inspecteurs à documenter les enquêtes criminelles.
La Knesset avait déjà exempté la police au cours des dernières années d’enregistrer les enquêtes de sécurité sur une base temporaire qui a été renouvelé tous les deux ans. Mais cette mesure devrait se transformer en une loi permanente.
Le ministre de la sécurité intérieure Gilad Erdan qui a présenté le projet de loi a affirmé que « dans les circonstances particulières des interrogatoires de sécurité la confrontation se fait avec des organisations terroristes extrémistes qui tirent des leçons forment ses membres à surmonter les enquêtes de sorte que la documentation soit susceptible de nuire gravement à la qualité de l’enquête et de dissuader les détenus de donner des informations ».
Si cette loi est entérinée les enquêteurs seront autorisés à utiliser la violence contre les détenus palestiniens en toute impunité.