Fri 5-July-2024

L’occupation isole 9 prisonniers de Jénine et les prive de visites

dimanche 11-janvier-2015

Un ancien prisonnier libéré a rapporté que l’administration pénitentiaire israélienne a isolé neuf prisonniers de Jénine dans le cadre d’une punition collective et continue à réprimer le mouvement captif dans tous les aspects psychologiques et politiques en plus de la négligence médicale délibérée.

Le captif libéré Islam Bassam Houshia (30 ans) de la ville de Yamoun située à l’ouest de Jénine qui a passé six mois derrière les barreaux des prisons israéliennes a rapporté que l’administration de la prison de Gilboa a procédé à arrêter la répartition des salaires de cantine pour huit prisonniers de Jénine les a mis à l’isolement et les a privé de visite pour quatre mois en plus d’une amende à chaque prisonnier d’une valeur de 1450 shekels sous prétexte d’essayer d’introduire un téléphone mobile.

Les prisonniers isolés sont: Youssef Nemer Qandil Ibrahim Noman Houshia Ali al-Qaisi Jihad Abu Bakr Khaled Abu Bakr Habib Abid Omar Tarek et Ahmed Gelamna.

Les prisonniers Abdul Oweys et Saeed Imran Abu Seif (condamnés à perpétuité) souffrent de conditions de santé très difficiles notant que l’administration pénitentiaire refuse délibérément de leur fournir le traitement nécessaire.

Dans le même contexte Houshia a souligné que son frère Safi (40 ans) condamné à 35 ans de prison est encore à l’isolement depuis plus d’une semaine dans la prison de « Hadarim » et est privé de la visite de sa famille depuis quatre ans.

Il a ajouté: « Les autorités d’occupation intensifient leurs politiques répressives contre les détenus de la prison de Gilboa à savoir l’imposition de sanctions financières prohibitifs pour des motifs futiles mauvaise nourriture servie en quantité et en qualité et la privation des détenus d’effectuer des opérations chirurgicales ou de leur fournir les médicaments appropriés pour leur situation. »

Houshia a souligné que les autorités occupantes ont transféré les prisonniers malades et ceux qui vivent dans des conditions de santé graves de l’hôpital militaire de Ramleh aux prisons centrales ce qui a conduit à l’aggravation de leur état de santé au risque de mourir comme ceci est arrivé avec le prisonnier Akram Mansour et d’autres prisonniers.

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