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L’occupation a menacé de décapiter un ex-captif lors de l’arrestation de son frère à Naplouse

mercredi 17-décembre-2014

Le centre « Ahrar » pour l’étude des prisonniers et des droits de l’homme a dévoilé des menaces prononcées par un officier de l’armée d’occupation sioniste à la famille d’un prisonnier de Naplouse lors de l’arrestation de leur fils à son domicile dans le village de Madama au sud de Naplouse.

Le centre «Ahrar» a cité selon la famille Asadullah Wajih Qatt (23 ans) que plus de 20 soldats de l’armée israélienne ont fait irruption dans leur maison à deux heures du matin le 8 Décembre dernier et ont brisé le contenu de la maison puis ont confisqué les affaires de la famille avant l’arrestation de leur fils Assadullah.

La famille du prisonnier a confirmé que les soldats israéliens ont mené une enquête avec eux dans la maison après les avoir détenus dans l’une des chambres les menaçant d’emprisonnement et d’assassinat.

L’agent sioniste qui était en compagnie des soldats a menacé la famille de couper la tête du captif libéré Mahmoud Wajih Qatt le frère d’Assadullah.

L’agent a également menacé de détruire l’avenir de leurs enfants s’ils continuent à mener des activités politiques.

De son coté le directeur du Centre Fouad Khafach a averti de la gravité des menaces proférées par l’occupation à la famille du prisonnier soulignant qu’il ne faut pas prendre cela à la légère.

Khafach a aussi souligné que ces menaces sont totalement inacceptables et constituent une violation claire et une menace explicite de tuer l’ex-prisonnier qui n’a commis aucune infraction qui permet de le tuer et de mettre fin à sa vie.

Il a donc appelé les organisations internationales des droits de l’homme à intervenir et former un comité juridique pour discuter des menaces de l’occupation des civils palestiniens.

Il est à noter qu’Asadullah Qatt est un étudiant à Al-Quds et a été déjà arrêté cinq fois dans sa vie. Sa famille a souffert plusieurs fois d’harcèlement par l’occupation qui a empêché Asadullah de terminer ses études universitaires à la suite des arrestations répétées.

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