Nazih Abu Aoun ex-captif libéré a déclaré que les prisonniers ont perdu la façon la plus efficace pour les libérer « les armes de la résistance » ajoutant que les prisonniers refusent d’être libérés par l’humiliation des négociations qui ont échoué depuis le premier jour. Il a également critiqué le faite que l’autorité ne s’était pas rendue au tribunal des crimes de guerre pour juger les dirigeants de l’occupation.
Le responsable au Hamas a ajouté quelques jours après sa sortie d’une détention administrative qui a duré 28 mois dans une interview exclusive avec le CPI : « Les prisonniers souhaitent du plus profond de leur cœur être libérés d’une manière basée sur la fierté et la dignité ils refusent totalement cette libération humiliante » en référence aux libérations de l’accord du » retour aux négociations » au cours duquel les prisonniers ont signé un document renonçant à la résistance.
Abu Aoun a critiqué le fait que l’AP ait renoncé d’aller au tribunal des crimes de guerre et a déclaré : « Il est incroyable que les dirigeants refusent d’aller aux tribunaux internationaux à cause des négociations alors que tout le monde sait depuis le premier jour que ces négociations allaient échouer ». Le dirigeant du Hamas a appelé tout le monde à travailler dur et d’une manière systématique pour la libération des prisonniers.
«Les détenus ne veulent pas de la sympathie émotionnelle avec leur cause » a-t-il ajouté « ils sont arrivés au point de ne plus rien sentir et de plus être affectés par les larmes de certains qui ne prennent aucune initiative pour les libérer. »
Il a aussi condamné le double traitement de l’AP envers les prisonniers libérés : « Malheureusement nous constatons qu’il y a un double traitement face à ces prisonniers. Certains reçoivent leur plein droit et vivent une vie décente tandis que d’autres selon leur appartenance politique sont privés de ces avantages. Il y a même des prisonniers qui ont passé des dizaines d’années en prison et vivent aujourd’hui une vie d’opulence à l’étranger ! ».