Une source officielle palestinienne a révélé que le gouvernement israélien a accepté de libérer les anciens prisonniers palestiniens qui ont été arrêtés par l’accord d’Oslo il y a vingt ans non pas en tant que « geste de bonne volonté » ou en conformité avec l’exigence des Palestiniens pour la reprise des négociations mais plutôt dans le cadre d’un « processus d’échange politique ».
La source a affirmé dans des déclarations exclusives à Quds Press aujourd’hui que l’Autorité palestinienne a accepté de ne pas se rendre à l’ONU et ses organes afin de poursuivre l’occupation israélienne en justice devant les institutions et les organisations internationales sur ses crimes commis contre le peuple palestinien en échange contre l’approbation de Tel- Aviv de libérer 104 prisonniers qui ont été détenus avant la signature de l’accord d’Oslo.
La source a expliqué que la libération des autorités d’occupation israéliennes de cent quatre des anciens prisonniers » n’a rien à voir avec le succès ou l’échec des négociations avec la partie israélienne parrainées par les Etats- Unis d’Amérique. «
Elle a aussi souligné que Tel Aviv a exigé avant la libération des anciens prisonniers » un prix politique qui consistait en un engagement palestinien de ne pas se diriger vers des organisations internationales pour juger l’occupation sur ses crimes car l’AP menaçait avant de le faire. «
L’occupation avait libéré il y a deux semaines vingt- six prisonniers de la première tranche puis les autres seront libérés sur trois tranches tout au long de l’année en cours.