L’Alliance nationale pour soutenir la légitimité a confirmé que le nombre de victimes des massacres commis par les forces de sécurité et par l’armée égyptienne lors de leur contrôle sur la place de Rabaa el-Adawiya a dépassé 2600 martyrs alors que les mosquées de la région sont transformées en hôpitaux de campagne.
Les forces de sécurité ont évacué l’hôpital de la place de Rabaa puis y ont mis le feu afin de cacher les corps des martyrs et de s’en débarrasser dans le cadre d’une tentative visant à dissimuler les massacres ; qui ont été commis par les forces de sécurité.
La chaîne d’el-Jazeera a affirmé que selon le Directeur de l’hôpital ; Dr.Yahia Makia des troupes de l’armée et de la police ont encerclé l’hôpital tiré les grenades et les balles lacrymogènes puis pris d’assaut le lieu sorti les équipes médicales et les blessés et gardé les corps des morts.
Yahia Makia a mis en garde d’un génocide de brûler les corps et de les emmener à l’hôpital dans une tentative ayant pour objectif de « cacher le crime ».
Pour sa part le membre de l’Alliance nationale pour soutenir la légitimité ; Youssef Talât a souligné que l’hôpital a été brûlé ; y compris les cadavres notant qu’il existe un certain nombre de blessés de femmes et d’enfants et cela afin de « masquer les effets de la criminalité ».
Talât a également confirmé que toutes les foules ; qui se trouvaient à la place de Rabaa se sont déplacées vers les rues latérales et n’ont pas quitté la région ajoutant que les mosquées dans les alentours de Rabaa el-Adawiya sont transformées en hôpitaux de campagne.
» 2600 personnes ont été tuées selon le recensement des morts fait jusqu’à mercredi midi dans les places de Rabaa el-Adawiya et d’el-Nahdha (la Renaissance) et dans d’autres » a déclaré le membre de l’Alliance nationale pour soutenir la légitimité en niant l’existence d’une coordination avec le Ministère de la Santé égyptien ; le considérant comme une partie d’un plan visant à briser les sit-in et à poursuivre les manifestants.
Il est à noter que l’hôpital offrait jusqu’à son évacuation des services modestes pour les personnes blessées et a souffert dans les dernières heures du manque de matériels et de solutions médicales.
L’hôpital est resté jusqu’à son assaut une source essentielle pour les médias sur le nombre de blessés et de morts parmi les manifestants ; qui sont pour le retour du Président égyptien Mohamed Morsi.
