Mon 1-July-2024

La Nakba controversée au Parlement européen

jeudi 30-mai-2013

Le Conseil des relations euro-palestiniennes a organisé en collaboration avec l’assemblée « Europe-Palestine » une conférence au Parlement européen à l’occasion du 65e anniversaire de la Nakba du peuple palestinien avec l’expulsion d’environ de 800 milliers de Palestiniens de leurs maisons en 1948.

La Conférence qui a réuni des dizaines de députés et de leurs assistants a discuté la dimension historique de la situation du peuple palestinien ainsi qu’un certain nombre de questions qui n’ont pas été abordées depuis la création de l’entité sioniste (l’occupation israélienne).

Parmi les questions abordées par la Conférence le droit au retour des réfugiés et le traitement des citoyens arabes dans les territoires occupés par l’entité sioniste et les abus et la discrimination à leur encontre tout en évoquant le crime commis et continue contre les réfugiés et leur situation critique en dehors de l’entité occupante.

Le membre du Parlement européen et du président du groupe européen de la Palestine David Martin le membre du Parlement belge Sabine Fermolin qui ont participé à la délégation organisée par le Conseil des relations à visiter les zones arabes au sein de l’entité (les territoires occupés par Israël) ont animé  la conférence.

La Conférence a été également animée par le directeur du Conseil des relations euro-palestiniennes Arafat Madhi l’historien palestinien Salman Abou Sitta et les interventions ont été faites par  le membre de la commission des affaires étrangères du Parlement et ancien ministre des Affaires étrangères de la Slovénie Evo Figel et le membre du Parlement européen Mme Alexandra Thein.

Le député Martin a discuté du sujet de ses observations lors de la visite de la délégation et de certaines scènes qui parlent de l’histoire de l’asile et le déplacement de centaines de milliers de Palestiniens et de plusieurs crimes qui ont accompagné le déplacement en plus de la survie des personnes déplacées à l’intérieur des frontières de l’entité occupante et qui ne pourront pas retourner dans leurs villes et villages desquels les ont déplacés.

 De sa part le député Sabine a exprimé son choc de violations commises par les autorités « israélienne » contre les Palestiniens de 48 et le racisme clair pratiqué à leur encontre et les processus de démolitions de maisons et le déni des droits les plus fondamentaux de la citoyenneté.

Madhi de son côté a cité une série de lois de discrimination raciale contre les Palestiniens à l’intérieur exercées par « Israël » (l’entité occupante) au cours des dernières années ce qui était une extension de la loi « étant absent » édictée par l’établissement sioniste au début des années cinquante du siècle dernier pour contrôler les terres des réfugiés et des personnes déplacées et les confisquer.

Il a averti des régimes graves poursuivis par l’occupation israélienne depuis sa création notamment du dernier projet Begin – Prafr qui va confisquer environ 800 mille dunums et déplacera environ 30 mille citoyens arabes qui vivent dans ces terres et qui ont tous les papiers pour prouver leur propriété légale et leur droit en possession de leurs terres.

Madhi a en outre porté sur la dimension politique de la crise des réfugiés en disant qu’aucune solution ne peut être couronnée de succès dans la région sans une solution juste au problème des réfugiés palestiniens.

Cependant le chercheur Abou Sitta a parlé de la dimension historique de la crise des réfugiés offrant une explication de la réalité actuelle en termes de lieux de présence et la répartition démographique des réfugiés.

L’historien a souligné que l’option de retour des réfugiés à leurs foyers n’est pas impossible que certains promus et a présenté un certain nombre de scénarios qui permettent leur retour surtout à la lumière de la présence de plus de 85% des réfugiés dans les zones situées à la périphérie de la Palestine historique.

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