L’avocat Bassam Bahr le chef du Comité de la défense des terres et la lutte anti-colonisation dans le village d’Abou Dis a déclaré que le ministre israélien des finances a ordonné de s’emparer de la superficie de 2900 mètres des terres du village avec les bâtiments construits sur lesquelles sous prétexte des fins d’intérêt public et de la sécurité.
Les bulldozers de l’occupation ont commencé à raser la terres de l’hôtel et les terres voisines et à déraciner les arbres sous prétexte de l’achèvement de la construction du mur dans cette région séparant entre le village d’Abou Dis et la province de Jérusalem occupée.
L’avocat Bahr a déclaré que la décision a été prise en 29 janvier 2013 et a donné aux habitants une période de 60 jours pours s’opposer contre la décision mais l’armée de l’occupation a entamé le travail dans la région avant avoir informé les citoyens de s’emparer de l’hôpital et les terres voisines.
Il a poursuivi que la construction du mur dans cette région est interrompue depuis environ 10 ans où les propriétaires de l’hôtel ont pu de l’arrêter dans cette région mais les forces armées occupantes ont utilisé plusieurs moyens pour saisir l’hôtel après leur échec à l’annexer.
Il est à noter que l’occupation a récemment pris une décision de considérer que l’hôpital est des biens d’absents malgré que ses propriétaires sont existants.
Bahr a souligné à la gravité du travail dans cette région où l’occupation envisage de y construire un quartier colonial attirant l’attention que cette décision représente la féroce attaque colonialiste contre la ville sacrée de Jérusalem et son voisinage dans le but de créer un nouveau fait accompli sur le terrain et que ce projet colonialiste dans cette région s’inscrit dans le cadre d’un plan judaïque colonialiste déjà annoncé en années de 1980 pour encercler la ville sacrée et la contrôler.
