La ville occupée de Jérusalem (el-Qods) vit dans un climat de tristesse et de douleur en raison des politiques racistes de l’occupation israélienne. La municipalité occupante a lancé une campagne pour distribuer des dizaines d’ordres de démolition dans les quartiers et les villages de Jérusalem pour expulser des centaines de Jérusalémites de leur ville. Cette mesure intervient suite à l’approbation d’un nouveau budget pour exécuter des avis de démolition de maisons palestiniennes dont le nombre a dépassé les 3000 en particulier dans le quartier d’at-Tur et Beit Hanina.
Le citoyen Tafiq Issa Yacine Gazaoui des habitants du quartier d’at-Tur a déclaré au CPI qu’il a été surpris ce matin de voir que les équipes de la municipalité et la police israélienne avaient suspendu un nouvel avis de démolition sur sa maison dans le quartier d’el-Sahl à at-Tur.
Il a ajouté que la maison est composée de deux appartements sur 300 mètres carrés dont l’un est fermé par la décision du tribunal de la municipalité depuis 2007 en raison de l’absence d’une autorisation et le deuxième est habité par 12 personnes.
Il a poursuivi que tous les habitants du quartier comportant 24 maisons ont obtenu des avis de démolition il y a plusieurs années et ils sont menacés de nouveau en raison du renouvèlement des ordres de démolition et le procès contre les propriétaires des maisons dans le but de faciliter leur expulsion et la confiscation de leurs terres afin de construire les colonies.
Dans la vallée d’el-Dam à Beit Hanina les équipes de l’occupation ont pris d’assaut la maison du citoyen Jérusalémite Tawfiq Abdul-Rahim Zanoun et ont délivré aux habitants du bâtiment composé de 6 appartements des avis de démolition sous prétexte que le troisième étage a été construit sans autorisation.
La municipalité de l’occupation a prétendu dans une séance tenue il y a plus de deux semaines qu’il y a plus de 20 000 avis de démolition à Jérusalem-Est et qu’elle ne peut pas exécuter la majorité de ces avis à cause de la situation politique sensible et du manque des budgets nécessaires pour la destruction de ces maisons. Elle a également besoin de la coordination et du travail de la police du gouvernement et du ministère de l’Intérieur pour effectuer une partie de ces avis en 2013.
Il est à noter que la ville occupée de Jérusalem a besoin de 2000 nouveaux logements coloniaux chaque année pour répondre à l’augmentation de la population tandis qu’au même moment la municipalité israélienne refuse de délivrer des permis de construction aux Jérusalémites.