Le Centre d’études des prisonniers Palestiniens a condamné les autorités françaises pour avoir empêché des militants palestiniens de former une solidarité effective avec les détenus dans les prisons de l’occupation sioniste en particulier les grévistes de la faim. Il estime que cette action est « une complicité avec l’occupation injuste et contre la victime qui souffre de la politique d’occupation raciste et afin de ne pas dévoiler la vérité sur le crime commis par l’occupation sioniste contre les prisonniers. »
Le Centre a déclaré que la France a interdit au Collectif du Cheikh Yassine qui est composé de musulmans d’arabes et de français solidaires avec le peuple palestinien et actifs dans la défense de l’affaire du peuple palestinien d’organiser une marche de solidarité avec les prisonniers en grève de la faim dans le centre de Paris. Le ministère français de l’Intérieur a déployé alors des centaines de gendarmes et des policiers à l’endroit où la manifestation était prévue et les ont chassés de l’endroit.
Il a souligné que « la politique française n’est pas juste avec le peuple palestinien. Au contraire elle a toujours soutenu la politique de l’occupation et de l’agression contre le peuple palestinien si l’on cite le maire de Paris qui en 2008 a donné attribué au soldat Gilad Shalit qui était détenu par la résistance palestinienne dans la bande de Gaza le titre de « citoyen d’honneur de première classe » comme soutien clair de l’agression israélienne sans prêter attention à la souffrance de milliers de détenus palestiniens dans les prisons israéliennes. »