Les forces armées de l’occupation israélienne mènent une campagne d’arrestation de manière quotidienne tôt le matin et au milieu du froid dans différentes villes et villages de la Cisjordanie. Cette compagne s’est intensifiée ces derniers jours où des enfants et des femmes ont été forcés par les soldats occupants israéliens à sortir hors de leurs maisons pour être fouillés et ont été laissés sans abri dans le froid pendant de longues heures sans prêter attention aux cris des enfants .
La panique des enfants
Les histoires de détentions nocturnes commencent souvent après deux heures au milieu des cris des soldats de l’occupation qui sèment la terreur dans le cœur des enfants sans parler des percussions agressives les armes levées envers les petits enfants et les visages des soldats horribles tachés de noir. Cette scène de terreur continue en forçant tous les membres de la famille à sortir de leurs maisons et rester dans le froid atroce ce qui conduit au rhume chez les enfants en particulier.
La mère du détenu Mohammed Mustafa de la ville d’Azzun a affirmé que les soldats occupants israéliens l’ont forcée et ses enfants à sortir de la maison lors de l’arrestation de son fils.
Elle a souligné que les soldats ont menotté son fils en face d’elle puis lui ont bandé les yeux et lui ont demandé de se tenir debout contre le mur pour le fouiller minutieusement et ont pris son identité l’empêchant même de changer ses vêtements et porter une « veste » d’hiver.
Fouad el-Khafache superviseur de l’affaire des prisonniers a déclaré que la détention nocturne est toujours inoubliable pour le détenu et sa famille. La souffrance continue jusqu’à la libération du détenu. Malgré cela les souvenirs d’agonie et la souffrance ne quittent pas la mémoire du prisonnier.
L’encombrement dans les centres de détention
Les organisations des droits humains ont affirmé l’augmentation des arrestations quotidiennes durant la dernière période; encombrement dans les prisons et les centres de détention de l’occupation la souffrance des détenus à la suite des mauvaises conditions des centres de détention comme les centres de détention «Hawara» et «Etzion ».
Les observateurs indiquent que cette augmentation d’arrestations est un signe de peur d’une troisième intifada et surtout après l’accroissement du taux des Palestiniens qui ont confiance en la capacité de la résistance d’atteindre ses résultats après la victoire des « pierres de schiste » et l’échec de l’agression sur Gaza le mois dernier.
