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Mahfouz : le gouvernement a rempli ses obligations à Gaza sans recourir aux prêts bancaires

dimanche 16-septembre-2012

Ismail Mahfouz directeur de l’Office du contrôle de l’administration et des finances publiques dans la bande de Gaza a indiqué que le gouvernement a rempli ses obligations sans recourir à des prêts bancaires soulignant que 50 pour cent des dépenses sont couvertes par des fonds publics de recettes locales et des taxes de toutes formes.

Mahfouz a déclaré lors d’une émission organisée par le Bureau de l’information du gouvernement le dimanche (16-9) que le gouvernement reçoit des impôts mensuels estimés à trois millions de dollars alors qu’ils en recueillaient près d’un million dans la période après la guerre à Gaza fin 2008.

Il a souligné que le gouvernement n’avait pas augmenté les taux d’imposition tout en soulignant que ces hausses ont été enregistrées suite à l’expansion de la liste de la taxe professionnelle et l’émergence de projets et de nouvelles entreprises économiques.

Il a aussi indiqué que le gouvernement ne prélève pas les fonds de la taxe pour la mise en œuvre et que les projets n’ont pour but que le bien de la communauté.

Il a aussi clarifié que « le blocus financier représente un des obstacles rencontrés par le gouvernement toutefois nous n’avons pas contracté de prêt bancaire et nous ne sommes pas endettés bien plus  il n’a été enregistré aucun cas de corruption financière au sein du gouvernement depuis 6 ans. »

Mahfouz a aussi indiqué que l’autorité de Ramallah est l’unique responsable du problème existant de la compensation des factures en notant que le seul bénéficiaire des fonds est l’économie sioniste.

Il a souligné que vers la fin de 2007 Ramallah a refusé de recevoir les factures de compensation accusant leur gouvernement d’illégitime et qu’ils ne peuvent rien recevoir.

 « Nous avons discuté de l’affaire en Egypte au mois de mars lors d’une réunion officielle avec des représentants des ministères des Finances de Gaza et de la Cisjordanie avec la présence des renseignements égyptiens tout en envoyant les factures au gouvernement de Ramallah pour y travailler sur leurs dépenses sous forme de projets à Gaza » a-t-il précisé.

Le responsable palestinien après avoir transféré les factures au gouvernement de Ramallah ce dernier les a rejetées en leur disant que ses fonds étaient inopérants pour eux et que nous ne pouvons pas mettre en œuvre des projets dans la bande de Gaza tout en les accusant que ses contrats venaient de sociétés israéliennes et ainsi de suite.

Quant à la crise du carburant a déclaré Mahfouz « elle n’est pas finie« .  

Il a expliqué que le secteur des centrales électriques dans le projet économique n’est pas à l’avantage de l’économie palestinienne et sa présence est une preuve suffisante du manque de solutions alternatives.

« Il est aussi à noter que dans un stade plus précoce il y avait eu une crise du carburant.  Après des négociations au Caire en présence des renseignements égyptiens il a été décidé de fournir le carburant à partir d’Israël sans taxe imposées de Ramallah cependant ce dernier a refusé de s’engager dans cet accord » a ajouté Mahfouz.

Il faut également préciser que le gouvernement de Ramallah a encaissé des taxes plus élevées que les sommes estimées payées par les citoyens.

Mahfouz a souligné que 500 entreprises ont ouverts des dossiers d’imposition à Ramallah et tenus pour responsables d’impôt sur le revenu et de la valeur ajoutée en Cisjordanie.

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