Le réseau européen pour défendre les droits des prisonniers palestiniens a appelé le Comité International de la Croix-Rouge et l’Organisation mondiale de la santé à assumer leur responsabilité et à faire pression sur les autorités d’occupation afin de fournir des soins médicaux aux prisonniers grévistes de la faim ; dont l’état de santé s’est gravement détérioré; où trois d’entre eux séjournaient dans les hôpitaux et les centres médicaux.
Le réseau européen a dénoncé le refus des autorités européennes de fournir le traitement au prisonnier ; Ayman Sharawna ; qui est en grève de la faim pour le 63éme jour consécutif ; où elles utilisaient des méthodes de négociation de chantage et de pression pour qu’il arrête sa grève en contrepartie il reçoit une aiguille de traitement en raison de sa souffrance des douleurs intenses dans le dos notant que le prisonnier Sharawna ne s’est pas soumis à ces méthodes et a refusé d’arrêter sa grève en soulignant qu’il la continuera jusqu’à ce qu’il soit libéré.
D’autre part le réseau européen a révélé que les autorités occupantes n’ont jamais cessé de torturer et de maltraiter les prisonniers palestiniens « et la preuve ; ces dernières infligeaient délibérément des dommages physiques et psychiques aux prisonniers grévistes de la faim ».
Le chef du réseau européen ; Mohamed Hamden a affirmé que « ce qui a été fait par les autorités d’occupation contre le prisonnier Ayman Sharawna ; où elles ont essayé de lui faire pression afin de rompre sa grève de la faim ; en lui proposant d’obtenir le traitement à condition qu’il annonce la fin de sa grève ainsi qu’elles ont négligé et ne se sont pas tenues compte de son état de santé critique consiste un crime humanitaire qui dépasse toutes les limites ».
Hamden a également ajouté que le fait de fournir le traitement aux prisonniers est un droit inaliénable dans toutes les lois et les normes internationales « mais l’occupation ne respecte pas de tels droits et compromet nos prisonniers à une négligence médicale délibérée sans précédent».
Il est à noter que la clinique de la prison de Ramla avait refusé de fournir au prisonnier ; Ayman Sharawna de la ville d’Hébron une aiguille de traitement malgré les douleurs intenses dans le dos afin de l’obliger à arrêter sa grève.
« Il a perdu 25 kg de son poids ne prend pas de vitamine et de glucide depuis la fin de l’aïd et actuellement ne boit que de l’eau » a-t-il poursuivi.
Il est digne d’être mentionné que les autorités occupantes ont transféré les deux prisonniers ; Barak et Safdi de la clinique de la prison de Ramla à l’hôpital d’Assef Harovi en raison de la détérioration grave de leur état de santé.