Le parti politique Kadima s’est retiré mardi de la coalition gouvernementale de Nétanyahu qui reste pourtant majoritaire au sein du parlement selon la radio sioniste.
24 députés de Kadima ont voté la décision de quitter la coalition tandis que seulement trois ont voté contre.
La décision du parti de Shaul Mofaz le chef de Kadima qui occupait le poste de vice-Premier ministre intervient suite à un désaccord autour d’un projet de loi jugé anticonstitutionnel par la Cour suprême qui exempte de service militaire et civil les juifs ultra-orthodoxes et les Arabes.
Mofaz a affirmé lors d’une déclaration à la presse : « Nous étions prêts à faire des concessions historiques mais pas à franchir des lignes rouges… Il ne peut pas y avoir de justice sociale sans partage équitable du fardeau » du service militaire a-t-il ajouté.
« J’ai transmis au Premier ministre ma lettre de démission. Nous recommençons la tête haute à servir le pays à la tête de l’opposition » a proclamé Shaul Mofaz qui a considéré que Nétanyahu a choisi ses alliés dans le camp de l’extrême droite.
Le Premier ministre Netanyahu a pour sa part affirmé dans un communiqué « regretter » que Kadima n’ait pas saisi « l’occasion de promouvoir un changement historique« .
Outre son parti le Likoud (27 députés) il peut compter sur le soutien d’Israël Beitouna (ultranationaliste 15 députés) Shass (ultra-orthodoxe 11 députés) Hatzmaout (Indépendance) le parti du ministre de la Défense Ehud Barak (5 députés) la liste du Judaïsme unifié de la Torah (ultra-orthodoxe 5 députés) et le Foyer juif (extrême droite 3 députés).
