Le prétendu comité sioniste de planification et de construction a examiné récemment deux nouveaux projet pour confisquer 650 dunums (65 hectares) afin de créer deux déchéteries. La première sera réservée aux déchets solides sur une superficie de 500 dunums situé entre les villes d’Issawiya et Anata et la seconde sur 150 dunums prés des villes de Kafer Akab et Bir Nibala.
Le chercheur spécialisé dans les questions de colonisations et membre de l’association des chercheurs sur le terrain à Jérusalem Ahmed Sab Laban a déclaré que le comité sioniste local a discuté de ces deux projets dans le but de contrôler de vastes zones dans la ville de Jérusalem puisqu’environ 650 dunums seront saisis ce qui facilite le contrôle de la ville d’une façon complète.
Il a affirmé que le comité de planification et de construction a approuvé lors de sa réunion tenue le 2 janvier le plan structurel 13900 qui prévoit la création d’une décharge pour les déchets solides sur une superficie de 500 dunums dont 13 vont être réservés à la mise en place d’un réseau routier qui facilitera l’accès au site avec la construction d’un réseau important d’infrastructures desservant le site y compris des bureaux et des espaces privés pour le traitement des déchets.
Sab Laban a ajouté que le site visé est une vallée d’une profondeur de 750 mètres appelée la « Vallée de Kassem » dont les terrains appartiennent aux villages d’Issawiya et d’Anata. Le projet vise à changer les caractéristiques du site pour le transformer en un jardin publique bien qu’il y ait une proposition soumise par le comité local de planification et de construction de l’occupation sioniste par le biais d’un ingénieur de transformer le site en une zone industrielle.
Sab Laban a assuré que l’accélération des travaux de colonisation dans la partie Est du mur de séparation a pour objectif de contrôler cette zone une fois pour toutes.
Concernant l’autre projet Sab Laban a bien précisé qu’il s’agit d’un plan qui vise à transformer 150 dunums en décharge prés de la zone industrielle de Atarout au nord de la ville de Jérusalem.
De son coté le membre de l’association des chercheurs sur le terrain Imran Al-Rachek a souligné les effets négatifs de ces projets sur la vie des citoyens dans la ville de Jérusalem. Notant que la création de ces sites causera la marginalisation de la région ce qui affecte la vie des citoyens puisqu’ils seront privés des services publics et des infrastructures alors qu’ils payent les même impôts que les habitants des zones prospères.
