La police de l’occupation sioniste a démoli jeudi après-midi dans la ville d’al-Qods occupée la tente de sit-in de solidarité avec les députés d’al-Qods menacés d’expulsion. Elle a été érigée dans le quartier de Shaikh Jarrah devant le siège du CICR pour tenir une conférence finale de la semaine de solidarité avec les députés d’al-Qods et son ancien ministre.
Les unités spéciales sionistes ont pris d’assaut plusieurs zones de la région et ont démoli la tente. Les forces sionistes avaient intensifié leur présence lors de la conférence à laquelle ont participé des personnalités d’al-Qods et des territoires occupés en 1948.
Les députés islamiques d’al-Qods entament leur deuxième année de sit-in dans le siège de la Croix-Rouge à al-Qods occupée en signe de refus de la décision d’expulsion de leur ville sous prétexte de leur participation aux dernières élections législatives dans le cadre du mouvement du Hamas.
La conférence comptait de nombreuses personnalités dont des membres du haut comité de suivi des députés de la Knesset et du Conseil législatif des directeurs de centres et d’institutions maqdissines et plusieurs avocats. Tous ont salué la fermeté des députés une année entière et les militants ont renouvelé leur demande aux régimes arabo-islamiques d’intervenir immédiatement et sérieusement pour faire annuler la décision d’expulsion.
D’autre part les députés d’al-Qods et son ancien ministre menacés d’expulsion ont envoyé un ensemble de lettres à tous les consulats et représentants internationaux dans la ville d’al-Qods occupée. Ils y ont confirmé la poursuite de leur sit-in qui entame sa deuxième année dans le siège de la Croix-Rouge internationale jusqu’à ce que le gouvernement sioniste revienne sur sa décision d’expulsion émise à leur encontre.
Les députés ont assuré dans leur lettre : « De notre côté en tant que députés élus nous sommes d’avis que nous avons entièrement le droit de séjour dans notre ville et de représenter notre peuple en vertu de tous les accords internationaux. En ce sens nous continuerons le sit-in dans le siège de la Croix-Rouge jusqu’à ce que les autorités de l’occupation reviennent sur leur décision de notre expulsion que le député About Tair retrouve son foyer et que nous récupérions nos papiers d’identité ».