Des militants égyptiens ont accusé l’entité sioniste de tenter d’entraver les efforts de l’Egypte pour soutenir les appels à la troisième intifada qui aura lieu le 15 mai après les derniers affrontements confessionnels au Caire dans le quartier chrétien d’Imbada.
Des parties derrière la révolution du 25 janvier ont retiré leur participation à la marche de la 63e commémoration de la Nakba vendredi 13 mai après des affrontements confessionnels qui ont éclaté à Imbada tuant 13 personnes et blessant 238 autres.
Cette décision a été prise « par respect pour les sentiments du peuple égyptien ».
Les appels pour la marche du 15 mai ont suscité énormément d’intérêt sur les pages Facebook et des associations de plusieurs pays limitrophes de la Palestine occupée ont organisé des marches visant à assiéger pacifiquement Israël.
De violents affrontements impliquant des tirs et des cocktails Molotov ont éclaté dans le quartier d’Imbada après que des musulmans se prétendant être salafistes ont affronté une famille chrétienne qui aurait enlevé un de leurs proches qui s’est converti à l’islam.
Le mari de cette femme figurait parmi ceux qui réclamaient son retour avant la fusillade.
Le Parti du Front de Libération nationale a déclaré dans un communiqué qu’une escalade des conflits confessionnels a été remarquée récemment en Egypte au moment où les plans de la troisième Intifada approchaient.
La déclaration affirme qu’Israël « traduit son ressentiment à l’égard de la révolution égyptienne son succès dans la réalisation de la réconciliation palestinienne et son intention d’ouvrir le passage de Rafah ».
Le fait qu’Israël ait déjà semé la discorde en Egypte et dans le monde arabe ne laisse aucune place au doute quant à son implication dans les troubles que traverse le pays a ajouté le communiqué.
