Les captifs palestiniens vivent dans des conditions exceptionnellement difficiles. En plus de l’enfermement ils souffrent de toutes ces violations pratiquées par les bourreaux israéliens. Il y a cette négligence médicale. Il y a cette politique d’isolement interminable. Il y a cette interdiction de visite. La liste est trop longue pour que l’on puisse tout énumérer. Tout est bon pour rendre la vie impossible aux captifs pour briser leur moral pour changer leurs principes.
Plus de six mille Palestiniens survivent dans les prisons de l’occupation israélienne. Parmi eux se trouvent plus de mille malades deux cent cinquante enfants quinze députés du Conseil Législatif Palestinien trente-cinq femmes.
L’association de solidarité internationale pour les droits de l’homme rapporte dans un rapport l’histoire d’une captive exceptionnelle. Elle est la femme d’un captif aveugle. Un de ses frères a été tué par les occupants israéliens. Ses quatre autres frères sont blessés et arrêtés par les occupants.
Le jour de l’arrestation
L’histoire a commencé le 11 novembre 2009 un jour où la Palestinienne Nelly 35 ans était sur la route vers la ville de Ramallah vers la maison d’une de ses sœurs. Sur un barrage israélien les soldats israéliens l’ont arrêtée dit sa mère.
Le jour même une grande force de l’occupation israélienne a investi la maison familiale dans l’ancien bourg de Naplouse. Les soldats israéliens ont inspecté la maison avant d’interpeller sa sœur Mamoun sachant que les occupants israéliens avaient déjà arrêté son autre frère Hassan raconte la mère.
Onze jours plus tard les occupants israéliens ont encore investi la maison pour arrêter son beau-frère le frère de son mari et le fils de celui-ci.
Dix-huit jours plus tard ils ont investi la maison de sa belle-mère Om Baker. Ils ont gardé cette dame pour pratiquer des pressions sur Nelly pour retirer des aveux d’elle.
L’interrogation un moment difficile
Nelly est restée plus de cent jours dans le centre d’enquête de Btah Takfa. Elle a eu le droit à toutes sortes de torture : position impossible d’Al-Chabah privation de sommeil de nourriture de couverture dans la période hivernale du moment. Elle n’avait pas de droit de voir un avocat. A la fin les occupants israéliens l’ont condamné à vingt mois de prison ferme.
En dépit de ces moments très durs Nelly était presque heureuse heureuse en sentant son mari captif non loin d’elle ; sa cellule se trouvait à quelques mètres au loin de la sienne. Elle a pu le croiser à plusieurs reprises indique son frère Hassan.
Son mari Ibada s’est même trouvé une fois dans le même box des accusés. Les soldats israéliens lui ont interdit de parler à son mari. Son refus lui a valu trois jours d’isoloir.
Etudes et vie professionnelle
C’est en 2003 que Nelly a eu son Bac littéraire avec la bonne moyenne de 763. Et c’est en 2007 qu’elle a fini son master en sociologie àl’université nationale d’Al-Najah de la ville de Naplouse.
Puis elle a effectué plusieurs stages dans plusieurs domaines : la radio et la télévision la photographie. Elle a terminé une formation en langue des signes dans le Croissant-Rouge palestinien. Tout cela lui a permis de travailler dans une radio locale de la ville de Naplouse surtout dans le montage.
L’amour de la patrie est très fort chez Nelly dit sa sœur. Elle avait obtenu un bon contrat au Qatar mais elle n’a pu y rester plus de trois jours. Elle a annulé le contrat et est retournée dans sa patrie : la Palestine.
Un mari aveugle et deux familles qui souffrent
A cause d’une maladie enfantine Saïd Ibada a perdu la vue. Nelly l’a épousé le 23 mars 2002 malgré son handicap. Mais elle n’est restée avec lui que pendant deux semaines les forces israéliennes d’occupation l’ayant interpellé et condamné à onze ans de prison prolongeables. Elle ne l’a vu que sept ans plus tard dit sa mère.
La famille de Nelly souffre de l’occupation israélienne comme mentionné ci haut tout comme en souffre la famille de son mari. Deux frères de son mari sont dans les prisons israéliennes depuis les années soixante-dix.
Dans la prison Nelly passe son temps avec calme et patience mais avec impatience elle attendait de croiser son mari sur le chemin des tribunaux témoigne Rajaa Al-Ghol une ancienne campagne de cellule. Elle revenait chaque fois les larmes aux yeux : les soldats israéliens l’empêchaient de lui parler.
Notons enfin que le chercheur de la Solidarité internationale souligne que les occupants israéliens ont transféré son mari Ibada vers l’isolement malgré son handicap sans donner de raison.