Le premier secrétaire du Conseil législatif palestinien Dr. Mahmoud Romahi a considéré que la situation grave de la division politique sur la scène palestinienne a dépassé les élites politiques palestiniennes en provoquant une fissure dans le tissu social palestinien.
Romahi a affirmé dans sa déclaration de presse le mardi 2/11 la possibilité de réaliser une réconciliation nationale générale mais le mieux est de pouvoir la conserver en insistant sur l’importance de réformer et activer l’OLP (l’organisation de la libération palestinienne) et nous croyons que le Mouvement du Fatah n’est sérieux pour réaliser l’entente et la réconciliation.
Il a dit : « Notre foi au dialogue est profonde qui a commencé depuis la création du mouvement Hamas et nous croyons toujours à ce moyen indispensable et même après la séparation entre Gaza et la Cisjordanie nous avons appelé au dialogue mais nos frères au mouvement du Fatah ont refusé cela » en ajoutant : « La réconciliation ne peut durer longtemps que sauf si les coordinations sécuritaires avec l’occupation s’arrêtent complètement « .
Il a poursuivi : « La vision du Hamas à l’Etat palestinien est basée sur la terre historique de la Palestine qui s’étend de la mer au fleuve mais étant donné l’état de dégradation et de l’impuissance des Arabes le Hamas a accepté un état palestinien sur les frontières de 1967 tout en insistant sur sa capitale la ville d’Al-Qods (Jérusalem) et sans la colonisation en échange d’une trêve qui permettra aux générations futures de pouvoir libérer le reste des territoires occupés. »
En réponse aux accusations de certains côtés qui croient que le mouvement du Hamas a abandonné la résistance après son contrôle militaire le 14/06/2007 Romahi a répondu : « Le gouvernement de Gaza a été en mesure de répondre aux agressions et attaques des 55 000 soldat israéliens qui ont essayé d’entrer dans la Bande durant la guerre sioniste en fin 2008 chose qui montre que le mouvement pratique vraiment la résistance ».