Le vice-président du Bureau politique du Mouvement Hamas Dr. Moussa Abou Marzouk a déclaré au journal «Al-Hayat» que le médiateur allemand dans l’opération d’échange de prisonniers entre le Hamas et l’occupation israélienne Gerhard Konrad a visité la Bande de Gaza il ya deux semaines où il a rencontré les dirigeants du mouvement après des entretiens avec des dirigeants sionistes.
Abou Marzouk n’a pas dévoilé ce qu’a rapporté Conrad mais il a confirmé au journal « al-Hayat » que les demandes du Hamas n’ont pas changé et que les pourparlers sont toujours bloqués en accusant le côté sioniste d’entraver l’achèvement de l’opération d’échange des prisonniers en renonçant à ses dernières positions.
Il a souligné que le Hamas insiste toujours sur la nécessité d’inclure dans toute opération d’échange les détenus palestiniens condamnés à de grandes peines que l’occupation refuse de libérer sous prétexte d’avoir tué des israéliens.
On note que cette visite du médiateur allemand est la première depuis plus de six mois.
Les médias sionistes ont annoncé cette nouvelle où le journal «Yediot Ahronot» a pour sa part publié qu’un responsable du Hamas à Gaza a refusé de confirmer ou de nier cette visite cependant la même source a affirmé que l’opération d’échange de prisonniers est arrivée à une impasse et que l’occupation refuse toujours les exigences du Mouvement.
Cette source à Gaza a déclaré : «Nous allons faire tous nos efforts pour libérer nos prisonniers dont la capture d’autres soldats sionistes en soulignant que le Hamas ne renoncerait pas à ses demandes et exigences».
La résistance palestinienne a réussi en été 2006 de capturer le soldat israélien Gilad Shalit lors d’une opération militaire au sud de la Bande de Gaza en imposant à l’occupation israélienne de négocier avec le mouvement du Hamas à travers l’Egypte avant l’entrée du médiateur allemand sur la ligne il ya deux ans.
Les hommes de la résistance exigent la libération de mille prisonniers palestiniens en échange de la libération du soldat israélien dont 450 détenus à de longues peines ainsi que toutes les femmes prisonnières les enfants et les prisonniers malades.
