Les participants dans la conférence organisée par le comité de défense de Selwan et le centre médiatique d’al-Qods ont demandé hier mercredi 29/9 la formation d’une commission internationale pour enquêter sur les types de bombes utilisées par les forces occupantes contre les manifestants et les citoyens palestiniens lors des derniers affrontements de la semaine dernière dans la ville occupée d’al-Qods.
En présence de personnalités religieuses et nationales la conférence a révélé que les forces de l’occupation israéliennes ont utilisé des bombes de gaz et assourdissantes périmées qui laissent des dommages significatifs comme la fatigue la fièvre des vomissements de l’essoufflement et des effets affectant l’environnement à long terme.
Le président du haut conseil islamique Cheikh Ekrima Sabri a déclaré : « Il n’y a pas de différence entre les troupeaux de colons sionistes et les forces occupantes parce qu’ils travaillent selon une même stratégie visant à judaïser la ville occupée d’al-Qods et à contrôler ses lieux saints ». Il a affirmé que les mesures sionistes « s’opposent à toutes les lois et les normes internationales qui interdisent l’utilisation de gaz et d’armes toxiques ».
Un membre du comité de la défense des terres de Selwan Fakhri Abou Diab a déclaré qu’il avait remarqué l’état de santé des résidents après le lancement des bombes sionistes entre les maisons dans les ruelles et sur les manifestants. Certains d’entre eux ont été transportés vers des hôpitaux pour y être soignés et « nous avons été informés qu’ils avaient été blessés par intoxication ».
« Nous avons regroupé les bombes lancées par les forces occupantes pour connaitre leur type et nous avons découvert que leur validité avait expirée depuis plus d’une année ou six mois. De plus les médecins ont affirmé que les gaz présents dans ces bombes se sont oxydés et causent de graves dommages sur l’homme et l’environnement » a ajouté Abou Dhiab.
Il a affirmé que le martyr Sarhan a été assassiné de sang froid la rue n’était pas fermée et la voiture du tueur n’était en panne selon ce qui a été montré dans la vidéo diffusée par la deuxième chaîne de la télévision sioniste.
De plus le directeur du centre médiatique d’al-Qods Mohamed Sadiq a demandé la formation d’une commission internationale pour enquêter sur les types d’armes utilisés par les forces occupantes dans les quartiers d’al-Qods au cours de cette période. Il a affirmé : « Al-Qods est devenu un laboratoire pour tester des armes des substances gazeuses et des balles ainsi qu’une arène pour les utiliser de manière aléatoire par les forces occupantes ».
Enfin le vice-président de la fédération des secours médicaux arabes Rajeh Hourine a attiré l’attention sur la décision du tribunal central à Tel-aviv en 2005 qui a affirmé que le gaz lacrymogène est une substance très toxique lancée sur les gens afin de leur causer des dommages volontaires. En effet le gaz lacrymogène a été reconnu comme substance chimique toxique et cette décision a été approuvée par la Cour suprême sioniste en 2006.