Un rapport des droits de l’homme a condamné la décision du ministre du tourisme de l’entité sioniste qui a décidé d’allouer la somme de cinq millions de shekels (environ 14 millions de dollars) pour ce qu’il a nommé « la mise en place de sites touristiques sionistes dans la Vieille Ville de Jérusalem Selwan et le quartier de Shaikh Jarrah dans la ville ».
Le Centre d’al-Qods pour les droits économiques et sociaux a déclaré : « Cette annonce représente une nouvelle avancée significative dans les projets de judaïsation sioniste de la ville d’al-Qods et de changement de son aspect et de son patrimoine arabe et islamique ».
Une judaïsation systématique
Cette décision sioniste vient après celle qui a été prise par le « ministre de l’Education » de l’entité sioniste il y a moins d’un an pour promouvoir ce qu’ils appellent « les liens culturels et doctrinaux des élèves du primaire dans le pays avec le patrimoine juif dans Jérusalem ». Cela en obligeant les élèves sionistes à visiter deux fois par an la ville sainte les quartiers de Selwan et de Shaikh Jarrah avec un budget de 5 millions de shekels alloués pour cela.
Le rapport indique que la municipalité sioniste de Jérusalem en coopération avec le « ministère du Tourisme » ont commencé il y a environ un an la construction colonialiste de grande envergure dans les quartiers de Selwan notamment dans Wadi Helwa Ain Louza et Bir Ayoub. Cette colonisation s’est effectuée avec la transformation de Wadi Rabab au sud de Selwan en un grand parc et un site touristique de première classe sans compter des dizaines de logements coloniaux au pied de la colline dominant la région pour intervenir dans les maisons des citoyens dans le quartier voisin.
Le vol du patrimoine et de l’histoire
Les autorités de l’occupation ont procédé au cours des deux dernières années au démantèlement du Palais des Omeyyades au sud de la mosquée d’al-Aqsa et ont déplacé certaines de ses pierres pesant cinq tonnes à la cour de la Knesset sioniste. D’autres pierres ont été utilisées dans la construction d’un parc et d’un théâtre collés à la paroi du sud de la mosquée d’al-Aqsa et tous les ans y sont présentés des spectacles et des films sur la prétendue histoire juive dans la ville sainte.
L’année dernière connut également une forte augmentation de constructions de synagogues à une dizaine de mètres de la mosquée sacrée comme la synagogue « Hourva » (ruine en hébreu) qui a coûté plus de 10 millions de dollars et dont l’ouverture cette année a provoqué de violents affrontements durant lesquels des dizaines de citoyens palestiniens ont été blessés.
L’un des principaux objectifs de sa construction est de fabriquer une prétendue histoire sioniste chimérique sans oublier les tentatives de dissimuler les monuments islamiques de la mosquée sacrée d’al-Aqsa. C’est pourquoi les sionistes diffusent délibérément la photo de cette synagogue comme étant « le monument le plus important » de la Vieille Ville d’al-Qods.
Il faut noter que les dernières données démographiques indiquent que le nombre de palestiniens dans la Vieille Ville d’al-Qods atteint environ 36 000 habitants. Tandis que près de 4000 colons sioniste occupants vivent dans le « quartier juif » et dans des foyers coloniaux.