Le secrétaire général du Hezbollah libanais Hassan Nasrallah a proposé dans une conférence de presse qui a duré plus de deux heures plusieurs preuves accusant l’entité sioniste d’avoir assassiné l’ancien premier ministre libanais Rafiq al-Hariri le 14 février 2005.
Nasrallah a affirmé que le Hezbollah possède des données sûres concernant les mouvements de l’ennemi sioniste le jour de l’assassinat.
Il a proposé lors de la conférence de presse une vidéo qui montre les mouvements de l’aviation sionistes dans le ciel libanais et sur le littoral en affirmant que n’importe quelle partie de l’enquête internationale peut obtenir ces informations.
Nasrallah a précisé que la négligence du tribunal international vis-à-vis de ces informations « confirmera notre position sur ce tribunal » en considérant que le Hezbollah est prêt à coopérer avec le gouvernement.
Le secrétaire général du Hezbollah a affirmé que l’entité sioniste a travaillé depuis le 13 septembre 1993 pour convaincre le martyr Rafiq al-Hariri que le Hezbollah tentait de l’assassiner;
Nasrallah a entamé sa conférence de presse dans une salle d’école de Chahed sur la route de l’aéroport dans la banlieue sud de Beyrouth en disant que la résistance a poursuivi un agent de l’entité sioniste en 1996 et a proposé les aveux de certains agents qui ont travaillé avec l’occupation.
« Nous avons découvert dernièrement que l’occupation possède un grand nombre d’agents dans diverses domaines au Liban » a ajouté Nasrallah en affirmant que l’ennemi sioniste veut saisir la moindre occasion pour éliminer la résistance au Liban.
Il a souligné que le président syrien l’a informé en 2004 qu’un leader arabe lui a dit que les américains ne s’opposent pas au maintien de son armée au Liban mais à condition de désarmer le Hezbollah ainsi que les palestiniens dans les camps de réfugiés.
Il a révélé le secret de l’opération d’Ansaria et l’embuscade préparée par la résistance libanaise contre une unité militaire sioniste qui se dirigeait vers le village d’Ansaria au sud du Liban en 1997. Il a déclaré que la résistance a pu pirater les photos prises par le drone sioniste.
Il a ajouté que les drones sionistes survolaient la capitale libanaise et photographiaient la résidence d’été de Rafiq al-Hariri à Qaritam et le palais présidentiel à Sanaea où al-Hariri a été assassiné.
